Je crois profondément que le DD n'est pas un concept que seuls des experts climatologues pourraient mettre en pratique. Au contraire, pour moi, le DD c'est ici et maintenant, tout ce que l'on peut faire qui relève du bon sens et qui permette d'améliorer le lien social.
Les meilleurs exemples sont souvent près de chez soi, à portée de vue.
La mairie de Bordeaux a confié 100 de ses vieux ordinateurs à la société Ecomicro qui les a reconditionnés et décorés. Ces appareils ont ensuite été redistribués pour leur 2ème vie à des jeunes en formation, des familles en difficulté et dans des résidences de personnes âgées.
C'est concret, simple. On comprend sans schéma technique que le DD repose sur les 3 axes : social, environnemental et économique.
Mais que valent ces exemples (parce que nous en connaissons tous des dizaines d'autres) au regard des enjeux écologiques mondiaux ?
De riches philantropes écolos voire des ONG ont décidé d'acheter de vastes espaces pour en préserver la biodiversité. Citons l'exemple de Johan Eliasch, fondateur de Cool Earth qui ayant acquis son bout d'Amazonie a décidé de licencier les 1 000 employés qui travaillaient dans la compagnie forestière. Logique puisqu'il n'était plus du tout question de couper des arbres.
Je pense que toute position extrême est dangereuse et pourtant sans position extrême beaucoup continuerait à ne rien changer.
Je voudrais au moins qu'à l'échelle de notre ville, parce que nous y avons du poids, la réflexion sur la 2ème vie des objets et l'obligation d'intégrer dans toute activité économique un public en difficulté pour contribuer à sa réinsertion soient deux réflexes partagés.