Magazine Séries

Brothers and sisters : 3.13 It’s not easy being green

Publié le 22 janvier 2009 par Tao

nora, rebecca, sarahA nouveau un épisode très agréable de Brothers and sisters. Je m’en étonne moi même, comme quoi l’alchimie fonctionne finalement grâce à peu de choses. On aime ou on n’aime pas. Et dans mon cas, c’est toujours un plaisir de retrouver les Walker. Tout commence cette fois sur un malentendu. Nora, Sarah mais surtout Becca auraient elles passé la nuit avec un homme ? Pour le savoir, il faut retourner 48 heures en arrière à la manière de l’épisode de la Saint Valentin durant la saison 1 qui avait vu la concrétisation du couple formé par Kitty et celui que l’on appelait encore le sénateur McCallister.

Cela m’avait quelque peu échappé la semaine dernière, mais cette fois ci, Nora flirte ouvertement avec Roger et ça me plait bien. Roger est un type charmant, un peu sophistiqué et surtout, il n’est pas interprété par une grosse guest star ce qui pourrait lui permettre de rester un peu plus longtemps dans les parages. Son duo avec Nora fonctionne à merveille et on sent Nora épanouie, délivrée de l’ombre de William. Tous les deux s’amusent à la fête de Greenatopia, finissent par s’embrasser et Nora par s’endormir tellement elle est ivre à force de s’envoyer des cocktails. Alors non, Sarah, ta mère n’a pas couché avec l’architecte comme tu l’insinues ouvertement dans l’ascenseur. Cela dit la relation entre Roger et Nora pourrait devenir sérieuse. Mais est ce vraiment celui qui lui faut ? Le beau père idéal pour ses enfants ? Cela reste encore à définir. Pour cela, il faudra qu’il subisse le baptême du feu des Walker lors d’un dîner foireux en famille dont on raffole tous. Cela devrait être joyeux avec un homme si raffiné que lui.

Sarah est bousculée de tous les côtés. Sur le plan professionnel, personnel et maternel et j’ai tout simplement adoré sa triple intrigue. Sarah est un personne formidable et Rachel Griffiths une grande actrice quand on lui en donne le matériel comme dans cet épisode. A travers elle, la série s’adresse à toutes les mères dans la quarantaine, qui ne connaissent pas Twitter et n’ont pas de page sur Facebook. Elle n’est pas vieille mais à voir la nouvelle génération émerger elle se pose inévitablement des questions sur elle même. Elle réussit pourtant parfaitement à gérer sur les trois aspects précédemment cités. Professionnellement, Greenatopia est un succès, qui l’eut cru. Je commence même à y croire à cette intrigue, même si elle retira sans doute à un moment ses billes pour retourner vers Ojaï. Personnellement, elle arrive à mettre une limite entre elle et Ethan alors qu’ils s’embrassent. Comme j’aime le dire, la solution la plus osée est peut être celle de ne pas franchir le pas. Néanmoins la série nous prend à contre pied car si au départ on m’avait demandé avec lequel des deux Sarah aurait fini, j’aurai inévitablement dit Eric Christian Olsen et son look de surfeur. Et non, Sarah se paye le plus geek des deux, j’ai trouvé cela marrant. Et sur le plan familial, j’ai tout simplement adoré l’intrigue sur la petite robe un peu trop sexy de Paige. C’était très ancré dans le quotidien des parents, un peu comme les histoires de Lynette dans Desperate housewives et c’est parfaitement géré. On peut facilement se mettre à la place de Sarah voyant sa fille encore comme une petite fille alors que petit à petit elle est en train de devenir une adolescente. Et je suis toujours bluffé par les scènes entre Rachel Griffiths et Kerris Lilla Dorsey, il y a une belle complicité et une réelle attention maternelle de la part de l’ex Brenda de Six feet under.

Plus étonnant, Rebecca et Kyle se rapprochent et c’était sympa de voir plusieurs univers de la série se mélanger. Agréable aussi de revoir Becca et Sarah discuter. Là aussi, on nous interpelle en début d’épisode et au final il ne s’est rien passé entre Kyle et Rebecca. Kyle n’aurait clairement pas dit non, et je le comprend, elle est jolie Emily Vancamp. Mais comme elle le dit, elle aime Justin même s’il y a quelques nuages au paradis. C’est sans doute le bon moment car pour l’instant, ils vivaient un peu sur leur nuage et voir apparaître des problèmes de couple est intéressant. Maintenant, rien n’est terminé. Rebecca va t’elle aller vers Kyle, Justin va t’il craquer sur la petite blonde lui demandant d’être son parrain chez les alcoolique anonymes ? Ce serait dommage d’en arriver là mais on verra bien.

Si Kitty ne fait que passer cette semaine, on s’attache davantage à la relation entre Robert et Kevin au cours d’une partie de chasse teinté de politique. J’avais raison en me disant que c’était une bonne idée de mettre ses deux personnages ensemble car ça marche parfaitement. D’un côté Kevin le démocrate à l’humour piquant, de l’autre Robert le républicain ambitieux. Un fameux duo. On lie aussi tout cela à la relation de Kevin avec son père tout en approfondissant celle entre les deux beaux frères. Et si on parle en filigrane de l’homosexualité de Kevin cela n’est qu’un aspect parmi tant d’autres. On se dirige donc vers une candidature de Robert au poste de gouverneur et cela sur un ton léger. Par contre la réaction de Kitty risque d’être beaucoup moins rigolote.

Bilan : La saison 3 de B&S continue sur son excellente lancée. Et petit à petit on amène des éléments afin de tout faire exploser à un moment. Je pense par exemple aux problèmes effleurés entre Justin et Rebecca, la nouvelle candidature de Robert, le fameux plan secret de Tommy, l’adoption du couple McCallister. Sans oublier le Ryangate qui interviendra forcément d’ici la fin de la saison. Bref, beaucoup de bonnes choses en perspective. L’épisode continue également de ne pas se prendre au sérieux et on évite le ton mélodramatique dont la série a souvent trop usé. On joue avant tout sur l’humour, la légèreté et les bons mots entre les personnages. C’est l’épisode qu’il nous fallait après les engueulades gonflantes de la semaine dernière.


2 Réponses to “Brothers and sisters : 3.13 It’s not easy being green”

  1. Lulla Says:
    janvier 22nd, 2009 at 17:39

    Mon petit Tao, j’aime beaucoup te lire mais un peu de rigueur non de non !
    Le titre exact, c’est “It’s not easy BEING green”. (d’ailleurs, le dernier Grey’s, c’est “Sympathy FOR the devil”). Mais on t’en veut pas.


  2. Tao Says:
    janvier 22nd, 2009 at 20:45

    Oki Lulla

    ;-)
    . Mais je n’ai pas vraiment la tête à ça en ce moment suite à un décès dans ma famille. Ce qui explique le retard dans les reviews cette semaine.



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tao 40 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines