Le goûter vous inspire ?

J'écrivais hier une petite prose sur le goûter et je me disais que c'était quand même une sacrée bonne idée ce site :


Qu'on aime ou qu'on déteste Mry (en général, c'est soit l'un soit l'autre), faut bien avouer qu'il a des idées. J'avoue que je jalouse cette propension à laisser place à son imagination, à se lancer dans des projets, qui sur le papier sont simples mais qui, une fois nés, grandissent à vitesse grand V, et font des petits. Parce qu'on en a tous, des idées, des envies... mais de là à les réaliser et les développer. A y mettre les moyens. Et à aller démarcher ses contacts pour que ça s'épanouisse. Rien que pour ça, j'avais envie de vous en parler.
Et puis si ca vous a rendu curieux, vous irez sur le site et vous plongerez dans les textes qui sont parfois de vraies perles : dégustez une madeleine de Proust pour vos quatre heures !

Le site : http://www.legouter.fr
Le facegroup : http://www.facebook.com/home.php?#/group.php?gid=44100850770

Quant à mon goûter...
Ça commence enfant, devant un chocolat chaud, du pain frais avec une légère couche de beurre et une clémentine que je disséquais pour disposer chaque morceau et jouer avec comme je l'aurais fait de playmobil. Je m'inventais des histoires, chaque morceau de clémentine étant un petit acteur de cette évasion fruitière.

Ça continue, ado, le pain au chocolat de la récré de 16h, avec les copains, autour d'un flipper ; aux dimanches pluvieux où on n'a pas envie de sortir, et où on se fait des après-midi jeux avec les copains, un goûter ludico-gourmand, entre Loup Garou et gâteaux faits maison ; aux samedis entre copines, où les goûters se transforment dans la bouche de l'homme un peu jaloux d'être exclu en "Ah vos goûters de filles".... parce qu'il sait pertinemment qu'entre le thé et la dose de sucre obligatoire à tout bon goûter, il y'aura une part de bons gros cancans croustillants.

Ça finit enfin sur un fantasme, une pause ultra parisienne chez Angelina, devant un chocolat fumant à se damner ou chez Hermé, et Ladurée... On ne franchit pas forcément le pas, mais on sait que ce goûter un peu magique est là, à une "succombation" près.

Car enfin une chose est sûre, le goûter, c'est une pause-plaisir, sucrée, tendre et partagée. Magique et sublimée, une perf' d'amour et de douceur. C'est bon comme un baiser volé.