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L'UE pourrait bannir la vivisection sur les grands singes

Publié le 17 janvier 2009 par Gala
BRUXELLES – Le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, souhaite proposer aux 27 États membres de l'UE un plan interdisant la vivisection sur plusieurs espèces de primates tels que les chimpanzés, les gorilles, les bonobos et les orangs-outans.


L'UE pourrait bannir la vivisection sur les grands singes

«Il est absolument essentiel de trouver d'autres méthodes que celles des expérimentations sur les animaux», a dit Dimas lors d'un forum européen consacré aux grands singes.


«La recherche scientifique doit chercher des méthodes de substitution à l'expérimentation animale et, là où les solutions de remplacement ne sont pas possibles, la situation des animaux qui sont l'objet de ces expérimentations doit être améliorée», a-t-il ajouté.


Quelque 12 millions de vertébrés sont utilisés chaque année comme cobayes dans les 27 pays de l'Union européenne. La moitié des expériences pratiquées visent à la mise au point de médicaments; environ un tiers sont des études biologiques et le reste concerne l'industrie cosmétique, la toxicologie et les diagnostiques médicaux.


L'association Eurogroup for Animals, qui défend les droits des animaux, a salué la proposition faite par Dimas, mais a estimé qu'elle n'allait pas assez loin car elle ne protégeait pas certaines espèces de singes.


Un porte-parole de l'association a précisé que le Parlement européen avait demandé une interdiction totale de toutes les expérimentations sur les primates non humains.


Le porte-parole a souhaité que l'UE prenne rapidement une décision sur la proposition, craignant que cette dernière soit bloquée par les élections prévues en juin 2009.


Si cette proposition était adoptée, les grands singes ne pourraient servir de cobayes que si la survie de l'espèce était menacée ou en cas d'apparition inattendue d'une maladie mortelle ou débilitante pour l'espèce humaine.


«Nous devons examiner les détails avant de nous prononcer mais, tant que cela est fondé sur une procédure scientifique solide et que cela n'augmente pas inutilement la paperasserie, cela est acceptable», a dit un porte-parole de l'EFPIA qui représente l'industrie pharmaceutique européenne.

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