Un pope orthodoxe va être jugé à Salonique (nord) pour s’en être violemment pris à son voisin qu’il soupçonnait d’être l’amant de son épouse, notamment en sabotant les freins de sa voiture, a indiqué vendredi une source judiciaire.
Le pope, marié et père de deux enfants, comme l’autorise la religion orthodoxe, devra répondre des charges de “tentative de coups et blessures” “détention et usage d’explosifs”, et “menaces”, a précisé la même source.
Officiant à Péristéra, un petit village du nord, le prélat, dont l’âge n’a pas été précisé, persécutait son voisin depuis le printemps dernier par jalousie conjugale.
Outre le sabotage des freins, heureusement constaté à temps, il est aussi accusé d’avoir endommagé la voiture en y jetant un cocktail molotov préalablement fabriqué dans la cure.
Egalement assailli de lettres de menaces, la victime, épicier du village, a d’abord cru à une rivalité commerciale avant d’être éclairé sur leur origine par l’épouse du pope, qui s’était confiée à sa propre femme.
Il ne s’est toutefois résolu à porter plainte que lorsqu’il a été menacé directement par le pope, lors d’une scène dans son magasin en juin.
L’Eglise orthodoxe de Grèce, non-séparée de l’Etat, s’est inquiétée ces dernières années du peu d’empressement des Grecques à épouser les membres du clergé, auxquels le statut de fonctionnaire assure pourtant un revenu régulier. (AFP)
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