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On a tous déjà expérimenté la sur-consommation de certaines friandises ou de certains jeux online, avec en bout de ligne... une lassitude. Plus aucun effet.
C'est ce qui risque d'arriver avec le fameux "Yes we can" de Barack Obama.
J'ai déjà écrit un post là-dessus et il n'y a qu'à observer un peu la blogosphère pour lire
des "Yes he can", "you can" etc. Pour ma part, j'utiliserais bien un "Yes, on cane", adapté à la crise, mais bon je vais m'abstenir.
C'est maintenant la Fédération française de foot qui s'y met. A l'occasion de l'investiture de Barack Obama, elle a répondu dans un spot pub télé à la question "La France peut-elle se qualifier
pour la coupe de monde 2010 ?" par un "Yes we can".
Certes, il s'agissait d'une opportunité conjoncturelle, mais gageons que d'autres seront tentés de récupérer ce slogan dans les prochains temps. Avec le risque de le vider non seulement d'effets
mais aussi de sens.
L'abus nuit gravement à la santé du storytelling.
Text in english :
Over-consuming leads to less pleasure, less efficiency and fatigue.
And that's what tends to operate with Obma's "Yes we can" famous motto.
Over the world, corporations, bloggers etc. implement some kind of adoption-transformation of the motto : "Yes he can", "Yes you can" etc.
In France, even the Soccer Authority has experienced it. They have issued an ad campaign, with the question "Could France qualifiy for the 2010 Soccer World Cup ?" sorted with the logical answer :
"Yes we can".
It was an opportunity, but I expect growing initiatives like that one in the coming months.
This is risky for the power of Obama's motto : will it lose not only its effects but also its whole sense ?
Like tobacco abuse, Storytelling abuse kills.
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