Sur le blog de Dani Rodrik, économiste américain,
professeur à Harvard, un petit graphique tiré d'une étude récente :
Pour faire simple, le résultat de cette étude est de montrer que plus un pays est ouvert sur l'extérieur, plus le poids des dépenses publiques y est faible. Tout se passe comme si, alors que
l'ouverture rend nécessaire une couverture sociale plus importante (pour compenser la plus forte volatilité), l'ouverture érodait ces moyens.
En attendant que notre bonne Union européenne se convertisse au toddisme, nous continuerons donc à assister à la lente attrition de nos système de protection sociale, avec les compliments du Parti
Socialiste.
(pour terminer sur Todd, je note qu'Obama a attaqué la Chine bille en tête sur la dévaluation de sa
monnaie : le véritable protectionnisme intelligent consiste à réclamer de justes parités monétaires, pas des quotas ni des taxes).