Grâce à Louise, je touche un peu plus qu’une misère, en terme de salaire. Depuis que j’ai rejoint l’organisation rivale, j’étais payé à 20 euros au-dessus du SMIC. Louise m’a proposé de bosser dans l’entreprise de son père en tant qu’assistant administrateur. 2400€/mois. J’ai accepté l’offre mais je craignais le pire. Louise est trop intelligente pour vous faire des cadeaux sans contrepartie. La contrepartie, c’était que j’aille la voir pour du shopping, l’accompagner à ci à ça, passer certaines soirées, certains dîners. Sympathique, au début. L’ennui c’est que Louise s’est vite rendu compte du rapport de force, que quoiqu’elle dise j’étais obligé de le faire.
Louise, une fille squelettico-anorexique, plutôt belle si je ne voyais que ça tête décapitée posée sur une table ; horriblement laide lorsque je l’ai vu nue pour la première fois quand elle sortait de la salle de bain. Une poitrine est plus petite que la piqûre de moustique que j’ai sur le cou, fesses dures et pointues empruntant la forme de son exosquelette, une taille d’homme, des cuisses de momie. Louise, se corps en décomposition précaire que je dorlote chaque soir avec une extrême douceur. Ce squelette fragile et cassant qui tremble à la moindre de caresse. Cette fille qui vous enfourche et que vous n’osez pas regarder. Cette fille si laide que vous êtes obligé d’aimer. Louise, fille d’industriel. 2400€ m’avoir dans son lit chaque soir jusqu’à chaque matin dans un hôtel particulier, car à l’entreprise je ne fous quasiment rien. C’est 2400/20, 120€ par soir voilà ce que je vaux par nuit, frais de port compris.