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Le badminton rend un peu… invincible

Publié le 28 janvier 2009 par Le Détracteur

En préambule à ce billet, sachez que je ne me suis intéressé que récement à la série télévisée Les Invincibles. Auparavant, j’avais des préjugés, surtout envers les acteurs Patrice Robitaille et Pierre-François Legendre (même plus spécialement ce dernier).

Voyez-vous, j’en ai eu vraiment soupé après avoir regardé Québec-Montréal et L’Horloge Biologique de cette caricature du mâle égoïste, imbécile et qui ne focus que sur l’idée qu’être en couple signifie être confiné au même vagin pour le reste de nos jours. Ces deux-là, dans ma tête, étaient associé à cette image du gars contemporain néandertal que je déteste.

Cependant, après avoir donné la chance aux coureurs (même deux saisons trop tard), j’ai finalement regardé un épisode des Invincibles. Je fus fort heureux de voir que les personnages personnifiés par (entre autres) ces deux lascars ressemblent plus aux gars de qui j’aime me moquer, plutôt qu’aux gars que j’aime détester. Ces idiots qui, lorsqu’ils sont seuls ensemble, voient leur QI chuter de manière dramatique. Quant à leur maturité et leur sens des responsabilités, mieux vaut ne pas en parler.

Fin du préambule.

Récement, je me suis inscrit dans mon quartier à une activité hebdomadaire de badminton libre, avec 3 collègues de travail. Il n’en fallu pas plus pour qu’hier, je fasse un premier commentaire quant à notre ressemblance avec Les Invincibles.

Lorsque nous sommes entrés dans les vestiaires, première chose : sortir mon cadenas. Cherche le cadenas, trouve pas le cadenas. Merde, il est où le cadenas? Il est sans doute tombé quelque part à la maison ou dans la voiture.

Un collègue m’offre donc d’héberger mes effets personnels dans le même casier que lui. Fort bien. Alors qu’il s’apprête à verrouiller son cadenas, il siffle au dernier instant en disant “J’allais faire une connerie, ma clé est dans mon sac, dans le casier”. Sort le sac, cherche la clé.

Elle est où la clé? Trouve pas la clé. “Marde!”. On se tourne vers les deux autres gars. “Hey, est-ce qu’on pourrait partager nos casiers avec vous autres?”. “Non, on est déjà deux dans le même casier”….

“Marde…”

Finalement, on a foutu nos trucs dans un casier et on a mis le cadenas sans le verrouiller. Il n’aurait fallu qu’un petit merdeux, ou simplement une âme généreuse qui pensait qu’on avait oublié de le verrouiller pour faire foirer notre soirée et nous obliger à revenir à la maison en shorts et en t-shirts dépareillés et trempés.

Fort heureusement, ce ne fut pas le cas.

Après avoir transpiré et soufflé un bon coup pendant 1h20 à courir après un volant (ou “shuttlecock” en anglais, pour ceux qui ne le savaient pas… j’vous dit ça parce que j’ai appris ça cette semaine), nous sommes allé dans un bistro du coin pour nous rafraichir un peu. Une pinte de Belle Gueule blonde n’a jamais goûté aussi bon, je vous jure.

Pour ma part, je suis ensuite rentré auprès de princesse, pour lui raconter combien ça faisait du bien de dépenser de l’énergie, d’être raqué, et de prendre une bière avec des collègues. Mais pour les 3 autres quidams, ils se sont ramassé à l’appartement de l’un d’eux, ont commandé de la pizza et des ailes de poulet, et sont rentrés chez eux un peu avant 1h du matin, pour se plaindre ce matin qu’ils n’ont pas beaucoup dormi… comme des vrais invincibles ;)

Je pense qu’en tant que gars, on n’y échappe pas vraiment… Du moins, lorsqu’on est ensemble.


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