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à 3 ans des prochains résultats de la future élection présidentielles, le pays entre dans une récession la plus grave de son histoire depuis 1930. le sentiment d'une activité brouillonne du président et sa boulimie de réformes dans des domaines que tous les français découvrent au jour le jour commence à indisposer non seulement ses adversaires mais ceux là même qui lui ont accordé leurs confiances . Quel est l'objectif poursuivi par le pouvoir, Le pouvoir le sait il lui même? Le pouvoir a t il reçu mandat du peuple pour se livrer à cette déstabilisation continuelle des fondements des équilibres qui conditionnent la paix sociale de ce "vieux" pays. Personne ne peut ou souhaite répondre, car tel n'était pas le mandat donné au pouvoir en place. Le grand séminaire économique de DAVOS qui rassemble plus de 2500 dirigeants du monde n'a jamais été aussi prudent et inquiet depuis sa création. Plus de 50 millions d'emplois seront supprimés au cours de l'année 2009 annonce le socialiste LAMY direteur général de l'OMC. (la France représentant près de 4% du total de l'activité du monde 2000 milliards sur 50 000 milliards de dollars, devrait avoir au moins 2 millions de chômeurs supplémentaires d'ici la fin de l'année 2009) La baisse d'activité du monde ne se limitera plus aux 2 ou 2,5% souhaités et mis en avant comme des incantations par la sinistre des finances de la FRANCE, mais les vrais spécialistes annoncent eux plus de 10% de pertes d'activités dans de nombreux secteurs avec parfois des catastrophe inévitables qui dépasseront plus 30% de l'activité habituelle. L'inquiétude devient palpable surtout lorsque les banquiers prennent conscience que l'annonce prochaine (mars ou avril 2009) des résultats de 2008 imposera une re capitalisation d'au moins 3000 milliards de dollars au niveau mondial simplement pour assurer le niveau des prêts actuels (dont plus de 100 milliards pour la simple petite France ) Tous s'attendent donc à une crise qui durera non pas trois mois mais tous le savent des années. Face à cette réalité le pouvoir doit savoir fixer un cadre réaliste de sortie de crise mais aussi un cadre efficace d'accompagnement des plus fragiles du pays qui sans aide de la collectivité ne peuvent et ne pourront affronter les 3 ou 4 années qui se présentent devant nous. La politique browniène du président inquiète car non conforme à l'attente des français et surtout de ceux qui lui ont confié le pouvoir. Le plan de relance de 26 milliards d'euros est certes important mais comme le reconnaît depuis des semaines Jacques ATTALI lui même très insuffisant pour répondre aux enjeux réels du pays. Dans la perspective de 2012 avec une campagne qui débutera dès 2010 dans l'opposition, notre président a donc l'impérieux devoir de SUCCÈS. toutes les manipulations qui consisteraient à diviser la gauche par un soutien objectif de l'extrême gauche comme l'avait fait en son temps MITTERAND pour le front national est d'avance voué à l'échec. L'unité de façade du PS derrière Martine AUBRY qui écarte de manière visible 50% de ses membres mais sans doute plus de 70% de ses électeurs potentiels en refusant Ségolène ROYAL amènera cette dernière dès les européennes passées et sans doute gagnées par la gauche à faire sécession du PS lui même. La campagne présidentielle débutera donc dès la fin 2009 en FRANCE si Ségolène ROYAL est toujours persuadée d'avoir à jouer un destin National et si elle a le courage enfin de sortir du carcan du PS actuel qui ne viser qu'à l'étouffer. Le nombre de chômeurs qui dépassera plus de 3 millions et demi de personnes en catégorie 1, les 4 ou 5 millions de personnes qui seront concernées par le chômage technique et qui de ce fait verront leur pouvoir d'achat annuel amputé de plus de 20% en fin d'année placeront le pouvoir dans une gestion à très court terme en lui imposant de faire face aux coups sociaux qu'exploitera alors l'opposition. 2010 sera une année sans doute encore plus difficile à affronter que 2009 avec encore une aggravation du chômage et sans doute les premières difficultés pour l'état français de lever de nouveaux emprunts qui pourtant seront impératifs pour financer les salaires des fonctionnaires et le paiement des retraites. Les révoltes inévitables liées au désespoir des salariés privés de leur seule richesse leurs emplois aggraveront les tensions sociales avec une ambiance de guerre civile comme l'histoire de France nous l'enseigne depuis plus de 1500 ans. Seule la capacité du pouvoir actuel non pas à contenir les effets sociaux de la crise économique majeure que nous allons vivre au cours des trois prochaines années, mais à protéger les plus faibles au cours de cette tempête tout en adaptant l'économie du pays à la sortie de crise en impliquant le plus large consensus du pays pourra créer les conditions d'une réélection du président actuel. la non prise en compte de ce facteur sera la cause essentielle de l'échec programmé du président actuel.