Magazine

Stick Me

Publié le 06 novembre 2007 par Kdanse

C'est toujours quand on est à la bourre pour partir bosser le matin que surgissent certains détails qu'on ne peut absolument pas négliger.
Pourquoi on ne s'en rend jamais compte plus tôt? Pour la simple raison que ces détails ne sont là que pour nous pourrir l'existence et que forcément, on ne va pas y prêter attention quand on est zen à la maison. Non, ils attendent toujours le dernier moment pour venir nous heurter l'oeil même si ce dernier est encore torve d'un réveil plutôt difficile (c'est toujours dur la reprise).

Venons-en au fait. Le détail horripilant du jour est celui des étiquettes de prix que les fabriquants ont la manie d'engluer sous les semelles de chaussures.
Franchement, pourquoi toute cette colle pour faire tenir une malheureuse étiquette?
Evidemment, si je me fournissais chez Louboutin, je n'aurais certes pas à faire avec ce genre de désagrément. Mais tel n'est pas le cas...

Donc ce matin, après avoir couru dans tous les sens entre mes deux tartines, ma douche prolongée parce que je n'arrivais pas à me réveiller, mes cheveux pas secs et mon portefeuille que je ne retrouvais pas (idiote, je sais très bien qu'il trône toujours à côté de l'ordi...), il a fallu que je débatte avec ma nouvelle paire de godasses, sur laquelle étaient collées deux magnifiques étiquettes blanches.
Vous avez déjà essayé d'en ôter sans piquer une crise de nerf? Surtout que là, au moment où vous vous rendez compte du problème, vous êtes déjà en retard pour le boulot?
Inutile de jurer, inutile de crier, inutile de secouer la godasse dans tous les sens. Les étiquettes ne partent pas comme ça.
Après quelques ongles cassés, dédoublés et encollés de plein de petits résidus de bouts blancs d'étiquettes, vous courez direct voir dans votre armoire à pharmacie s'il ne reste pas un fond d'alcool à 90°. A la rigueur, vous songez même à utiliser la super huile d'olive ultra fruitée à 20€ le litre que vous appercevez au loin dans la cuisine, puisqu'il paraît que l'huile, ça marche aussi pour ôter la colle.
Donc, après action de l'alcool (qui a aussi attaqué la semelle), force est de constater qu'il ne reste pas moins quelques traces... indélébiles.
D'accord, ce n'est QUE la semelle des chaussures. Pas la peine d'en faire tout un drame.

Il n'empêche que je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les fabriquants se font un malin plaisir de coller les étiquettes là où il ne faut pas. C'est à dire là:

preview

(ps: merci Camille!)

Placée à cet endroit, l'étiquette est visible de tous: autant quand vous marchez que lorsque vous êtes assise à votre bureau. Et c'est d'une disgrace sans borne.
Alors, peut être je m'attache un peu trop à ce genre de détail, soit. Mais on a toutes eu un jour à faire avec ce genre d'étiquette récalcitrante que ce soit sur des chaussures ou ailleurs, et je n'ai pas encore trouvé un quelconque intérêt de laisser affiché à ses pieds, le prix de ses nouvelles acquisitions. Et jusqu'à preuve du contraire, vous ôtez bien les étiquettes de vos vêtements avant de les porter, non?


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Kdanse 1 partage Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte