Alors que personne ne peut douter de l’incidence négative sur l’espérance de vie des citadins de la pollution, ajoutée aux autres facteurs négatifs de la vie en ville comme le bruit et le stress, des chercheurs de l’Université Brigham Young et de la Harvard School of Public Healts, l’ont quantifiée.
Il ressort de leurs travaux que l’espérance de vie moyenne dans 51 villes américaine s’est accrue de près de trois ans, de 1980 à 2000, dont ils attribuent 5 mois à une atmosphère moins polluée.
Ces chercheurs ont comparé les modifications du niveau de pollution de l’air durant cette période et l’évolution de l’espérance de vie de leurs habitants, en prenant en compte d’autres facteurs pouvant agir sur l’espérance de vie comme les revenus, la formation, la démographie et la consommation de tabac.