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Le mors en question : à l’heure du changement

Publié le 01 février 2009 par Pierreristic

A l’heure du changement d’embouchure, toujours évidemment les mêmes question et toujours évidemment les mêmes difficultés à trouver des réponses.

Déjà la première, mais pourquoi donc vouloir changer ce fichu mors, perturbant ainsi les habitudes de notre chère monture ? Question qui s’accompagne le plus souvent de la mauvaise conscience du propriétaire, s’interrogeant sur le bien être de la pauvre petite bouche de son cheval, et pour cause.

J’ai toujours monté Lilou en mors de filet simple, canons assez fins, avec rondelles en caoutchouc.  Montant essentiellement en extérieur, je n’ai jamais eu de raisons de m’en plaindre, mais, avec l’arrivée d’un travail plus poussé à la fois en extérieur et en carrière, les difficultés se posent là : mon manque de précision dans les mains, un mors qui a tendance à se balader, une jument pas très encadrée, des rondelles un peu grandes qui passent à travers les anneaux du mors…Hum, et si on changeait ?

Vouloir changer, c’est bien beau, mais changer pour mettre quoi ? Première solution : reprendre l’embouchure du précédent propriétaire. Solution bien vite oubliée une fois le constat effectué que ledit proprio n’avait pas les mêmes états d’âmes que vous à mettre dans la bouche de sa pauvre bête un pehlam droit à gourmette. Solution de secours, se rabattre sur le très précieux avis du sellier, qui est, c’est bien connu, un professionnel là pour vous conseiller.  Seulement voilà, lorsque vous arrivez devant ce bon monsieur avec votre petit mors de filet simple, expliquant que vous montez une jeune barbe arabe aux tendances graves à la surexcitation et qui a tendance à laisser les freins en route, il va sans plus de questions aller vous chercher une horreur du style Pessoa ou Pehlam. Mais quand en voyant cela vous lui précisez que votre petite naine sous pression qui est capable aussi bien de marcher le nez en l’air  que de vous treuiller au galop en s’appuyant sur son mors a une bouche sensible et que vous ne voulez surtout pas faire une escalade de sévérité en embouchures, il va se mettre à franchement vous regarder de travers. Si à cela vous ajoutez qu’en terme d’embouchures douces il n’est pas question pour vous de mettre un trop

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gros canon car votre demoiselle a une petite bouche et que cela lui ferait plus de mal que de bien, il va tout simplement vous mettre à la porte. Si toutefois vous avez de la chance ( ou que votre sellier est dans un très bon jour ), il va peut être tolérer tout ceci jusqu’au moment où vous ajouterez que vous ne voulez surtout pas de risques de pincement des commissures, et que vous voulez un mors avec lequel vous puissiez aussi bien monter en extérieur qu’en dressage, obstacle, ou cross sans risques de déranger la bouche de votre cheval dans vos moments de détente, et là, il y a de fortes chances qu’il craque, quel que soit son degré de patience.

Alors comment faire le bon choix, comment trouver un mors à la fois confortableet précis,  possédant un frein suffisant sans être sur et adapté à toutes circonstances ? Entre tous les mors à aiguilles, verduns, ou olives, inutile de préciser que je ne m’y retrouve plus, sans compter la récente question du double brisure..J’ai beau éplucher le catalogue depuis un moment, aucunes idées miraculeuses ne me vient en tête.


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