Le week-end, ça
commence par la joie du vendredi soir : une sorte d'euphorie inversement proportionnelle au désespoir du dimanche soir.
Le vendredi soir, c'est deux jours entiers de liberté qui s'ouvre à vous.
Certes, il y a des cours à préparer, des copies à corriger, pendant ces deux jours. Mais le vendredi soir, on oublie tout. On ne pense qu'à ces deux long jours tranquilles : on fait le pari qu'ils
seront aussi long qu'un mardi ou qu'un jeudi, le travail et l'ennui en moins.
On se fait un resto, on est fatigué, mais serein.
Vient ensuite le samedi matin. On a dormi, d'abord. On s'est levées sans le réveil et on a fait un déjeuner bien mieux que d'habitude. Souvent même, on a eu le courage de sortir pour acheter des
croissants et le journal. Tout est douceur, on écoute la radio ou un
peu de musique...
Sur le coup des 11h, souvent, on va au marché. On papote, on traîne, on prend le soleil,
quand il y en a. Et puis on boit un petit blanc, avec un morceau de fromage...
On a choisi un beau poulet rôti ou bien des beaux filets de carrelets, une belle salade, des petits fromages de chèvre et des fruits superbes, pour midi. Rien ne sera prêt avant 13h30, mais on a le
temps, c'est le week-end.
L'après-midi, commence par une petite sieste toute douce, avec un film qu'on aime, avec du café et internet...avant de se mettre au travail
: il faut bien les corriger, ces copies...Longue après-midi de travail à mon ryhtme, avec un peu de thé, un peu d'internet, pour faire des pauses syndicales...
On a reçu un coup de fil ou deux, d'amis ou de la famille...
Le samedi soir, c'est toujours un peu spécial, festif. Des fois, on voit des amis, des fois,
on sort un peu, pour boire un verre, des fois on va à un concert, à un spectacle...Le samedi soir, après le turbin, viens poupoule, viens ! Parfois, par contre, c'est juste soirée télé, sous une
grosse couverture avec une tisane...Devant Médium.
Et puis le dimanche matin arrive. Encore une saveur particulière : une autre grasse matinée, pour oublier les petits excès de la veille, peut-être ou pour se reposer encore. Le dimanche, c'est
important, M. le président.
Le repas du dimanche midi, chez nous, c'est un peu sacré : on sort les jolies assiettes, on fait des petits plats mitonnés et on fait un joli dessert...On boit un petit apéro, un peu de vin...On prend son temps.
Après, on somnole devant la télé. Tout ou plutôt n'importe quoi, sauf Drucker ou l'autre débile qui fait des prises de karaté sur la une. Avec un café et une noisette de lait.
Sur le coup des 15h30, ou peut-être plus, alors que j'ai lu tous les blogs en retard de la semaine et même les dimanche de Sarkofrance, que j'ai gratouillé ma guitare, que j'ai
ri aux éclats avec ma chérie ou qu'on est allées faire un tour au soleil, si on a pas trouvé de brocante à arpenter, je reviens sur terre : il me reste évidemment des copies à corriger et des cours
à préparer. Il me reste un site à gérer, un blog à alimenter...
Le dimanche soir est un enfer : entre mélancolie et stress qui revient...
Mais le week-end a été bon, malgré tout...
CC
(Images)