The No-Brainer // 11 62o ooo tlsp.
Cet épisode avait tout ! Une entrée en matière fracassante, comme souvent, avec ce programme informatique destructeur qui liquéfie littéralement le cerveau de celui qui le regarde ; une enquête prenante, avec des victimes qui s’ajoutent au fur et à mesure, des embûches liées à cet agent du FBI qui ne lâche pas d’une semelle Olivia et qui ne semble pas avoir compris le message de Broyles ; la dose de gore inévitable, ça n’était que des cerveaux liquéfiés que l’on pouvaient facilement prendre pour du vomi mais ça faisait son petit effet ; du parallélisme dans doute un peu facile entre ce père et ce fils, dont la relation fait écho à celle de Peter et Walter ; de l’émotion, qui découle de la rencontre entre Walter et la mère d’une laborantine morte dans le fameuse accident qui a eu lieu il y a 20 ans lors d’une expérience risquée du scientifique fou ; de l’émotion encore lorsque Peter parle de son père ; de l’intérêt pour la sœur et la nièce d’Olivia, elles ont été liées à l’enquête du jour, excellente idée, et sur le long cours, on comprend qu’une romance s’installe entre la sœur et Peter. Cela semble ne faire ni chaud ni froid à Olivia pour le moment …
Je dois dire que ce fut une joie immense –j’ai l’air con à dire ça- que de revoir Mary Beth Peil, alias la grand-mère de Jen dans Dawson, ma série culte. Elle a vieilli mais elle n’a pas changé. Toujours ce regard réprobateur mais bienveillant. Les deux rôles sont différents et on ne sait pas grand-chose de cette femme mais j’ai cru reconnaître Evelyn Ryan le temps d’un instant, ça m’a rendu nostalgique. Beau moment d’émotion là encore quand elle parle à Walter.
// Bilan // Fringe devient de plus en plus passionnante avec le temps. Non seulement les enquêtes sont toujours originales et palpitantes mais, en plus, les protagonistes sont de plus en plus intéressants, intrigants et attachants ! Les adjectifs me manquent pour définir ce qu’est en train de devenir Fringe … Une des meilleures séries de ces dernières années ?