La semaine dernière, un article du Nouvel Observateur, intitulé « Perret et le pot aux roses ». La journaliste Sophie Delassein dévoilait les résultats de son enquête après la parution du dernier ouvrage de Pierre Perret, A capella. Pêle-mêle, elle accusait le chanteur d'être un « faussaire », un « imposteur » à la fois « amer et menteur ». Mais aussi de « recycler » des chansons de Georges Brassens ou encore de « piller » des poèmes d'auteurs disparus.
Pierre Perret, qui n'avait pas voulu répondre aux questions de la journaliste, sort aujourd'hui de son silence dans une tribune publiée ce matin dans le Journal du Dimanche. Le chanteur revient point par point sur les différentes accusations avant de les rejeter une à une, hormis une : « Oui, c'est bien inconsciemment que je me suis inspiré (d'un) vers de Garcia Lora (...) C'est moi-même qui dénonce dans mon livre ce "monstrueux plagiat" » écrit-il.
Puis, le chanteur indique qu'il va porter plainte : « Ma chère petite journaliste, pourquoi ces insultes, ces propos diffamatoires, ces mensonges ? (...) Lorsque l'on écrit à la légère de si lourdes accusations, il faut s'apprêter à "rendre des comptes". Il vous faudra justifier point par point toutes ces insanités tenues à mon propos (...) Je me ferai une joie d'en référer à une mignonne dont j'ai vanté maintes fois les vertus dans mes couplets et défendu bec et ongles contre ceux qui bafouent la vérité, l'honneur, la dignité, elle s'appelle la Justice. »