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Les harkis, floués jusqu’au bout…

Publié le 02 février 2009 par Harki45

Les harkis, floués jusqu’au bout…

Les harkis, floués jusqu’au bout…

Les harkis se plaignent d’êtres les oubliés de l’histoire. Ce n’est pas tout à fait exact diront certains, mais ce qui est certain c’est que les harkis et leurs enfants ont bien des griefs à faire valoir.

Malgré la réalité scandaleuse des camps, dont certains subsistent encore, les harkis ont été partiellement oubliés par les autorités françaises. Les mesures en leur faveur ont été nombreuses depuis la fin des années 60 et elles ont été régulièrement réétudiées et réactualisées lorsque les échéances électorales arrivaient.

Concernant l’indemnisation des pertes subies en Algérie : une loi votée en 1978 devait permettre théoriquement au R.O.N.A. de toucher des dédommagement, sous réserve d’apporter des preuves et d’avoir déposé une demande avant 1970. C’est la mesure qui aurait coûté le plus cher si elle avait été applicable efficacement. On peut supposer que les harkis étant sous tutelle de l’état jusqu’un 1979, pouvait considérer que les représentants légaux n’ont pas jouer le jeux.

Conscient qu’il n’était rien, le gouvernement a accordé en 1987, une allocation forfaitaire de 9146 euros à tous les harkis de la première génération.

Cette même année 87, l’ONASEC a été supprimé. Les prérogatives de ses délégations régionales chargées des rapatriés ont été transférées aux préfectures départementales. C’étaient elles, qui étaient chargées d’appliquer les dernières circulaires, qui dataient de septembre 1989. Ces circulaires portaient sur trois points : l’éducation, la formation professionnelle, et le logement.

Harkis c’est quoi ?

Les harkis étaient à l’origine une catégorie de supplétifs locaux engagés temporairement par l’armée française pour faire face aux « événements d’Algérie ». Dans le langage courant, le terme recouvre aujourd’hui tous les rapatriés français d’originaires d’Afrique du Nord ( RONA en langage administratif ). Supplétifs ou non, ils ont combattu dans l’armée française et ont choisi pour certains et pour d’autres sans choisir d’émigrer en France. On appelle aussi « harkis », abusivement, leurs descendants. On a estimé à près de 400 000 la population harki à son arrivée. Mais il faut rappeler que des milliers de combattants ( et parfois leur famille ) ont été exécutés par le FLN après la proclamation d’indépendance de l’Algérie.


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