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Une semaine en Europe : 3 février 2009

Publié le 03 février 2009 par Memoiredeurope @echternach

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Mardi 3 février 2009

Le Rouge décoratif. Nous avons appris à nous méfier des gardes rouges, d’où qu’ils viennent, mais nous aimons le dynamisme de cette couleur, voire son effet stimulant. Faut-il parler du chiffon rouge que les institutions nous mettent régulièrement devant les yeux pour nous faire monter sur les barricades, ou parfois à l’assaut de l’ennemi ? Dans l’exposition « Aussi rouge que possible » le Musée des Arts Décoratifs de Paris nous amène dans ses collections, ses tiroirs, ses archives…et dieu sait, pour y avoir travaillé une année, que je peux témoigner que les réserves sont imposantes. Le merveilleux Michel Pastoureau qui a écrit un si beau roman sur le pastel.. et le pays de cocagne, déclare :« Parler de couleur rouge est un pléonasme. Le rouge est la couleur par excellence […] la première de toutes les couleurs. » L’exposition dure une année, mais ce n’est pas une raison pour attendre, ou vous allez finir par la rater.

Mimosas flamands et wallons. In het spoor van de mimosa. “Een feest voor alle zintuigen, dat is de lente in het Franse zuiden. Wij kropen achter het stuur van een 2pk’tje en volgden traag maar gezwind de Mimosaroute van Bormes-les-Mimosas naar Grasse.” La revue Grande N°92 (revue touristique belge) propose de découvrir la Provence, une destination qui est en effet très appréciée en Belgique, quelque soit la communauté linguistique. Traduction pour les francophones : “Sur la route du mimosa. Une fête pour tous les sens, voilà exactement ce qu’est le printemps dans le Midi. Au volant d’une 2CV, lentement mais sûrement, nous avons exploré la Route du mimosa, de Bormes-les-Mimosas jusqu’à Grasse.” Nous avons bien participé à la Route du Jasmin en bateau, alors pourquoi pas le mimosa en Citroën ?

Tous à Milan. Le grand salon du tourisme de Milan est sur les rails. Il aura lieu du 19 au 22 février. Y seront présents les Voies de Mozart et la Route des Vignobles d’Europe. Mais par contre, il ne vous reste plus que quelques jours…jusqu’au 8 février exactement pour vous inscrire au grand concours.

Mémoire alsacienne. Pour marquer leur attachement à l’Histoire de l’Alsace, développer de nouvelles actions mémorielles et coordonner d’avantage leurs actions, la Région Alsace, le Conseil Général du Haut-Rhin et le Conseil Général du Bas-Rhin ont décidé de créer une nouvelle fonction de « délégué à la mémoire régionale ». C’est à Alphonse Troestler que les trois collectivités ont confié cette mission. La construction et l’animation du Mémorial de l’Alsace-Moselle à Schirmeck a constitué une étape capitale dans la mise en valeur de l’histoire régionale. Dans une seconde étape, le Délégué à la Mémoire Régionale pilotera le recensement de toutes les victimes de la période 1939-1945 et la préparation d’une démarche mémorielle consacrée à ces victimes.

A Lausanne. Ce jeudi 5 février à 18h30, vous êtes chaleureusement invité au vernissage deLalie Schewadron – Offspring et Muriel Waldvogel – Newscocoons. Les expositions continuent jusqu’au 14 mars 2009. La Galerie Lucy Mackintosh, 7 avenue des Acacias à Lausanne fait un travail de recherche qui est toujours intéressant. 

Roumanie – Italie. Les rapports entre les deux pays ont connu des heures troubles depuis ces dernières années, dû en grande partie à une ignorance cultivée par les pouvoirs centraux et municipaux italiens successifs en charge de l’immigration, qui ont créé une confusion constante et souvent voulue entre Roumains et Roms. Alors on attend d‘autant plus volontiers le film de Federico Bondi intitulé « Mar nero » sorti en Italie le 30 janvier. L’histoire du film ?Dixit le communiqué de presse : « Gemma, une vieille dame italienne, et Angela, la jeune Roumaine qui s’occupe d’elle, la première méfiante et irritable, la seconde douce et compréhensive, cohabitent dans le premier long métrage de Federico Bondi distribué par Film Kairós. »… « Je me suis inspiré de la relation entre ma grand-mère et la jeune femme qui s’en occupait », a expliqué l’auteur, qui a développé ces éléments autobiographiques avec le scénariste Ugo Chiti.Le résultat, poursuit Bondi, est “un récit intime qui laisse de côté le contexte politico-social” (à la veille de l’entrée de la Roumanie dans l’UE) et enquête plutôt sur la complicité qui naît entre les deux femmes, au point que, quand Angela décide de retourner chez elle pour voir pourquoi son mari ne donne plus de nouvelles, Gemma décide de l’accompagner dans ce fatiguant trajet de Florence à l’estuaire du Danube, parce qu’”il vaut mieux faire quelque chose et s’en repentir après que ne rien faire et s’en repentir tout autant”. “Tourner en Roumanie m’a permis de découvrir un peuple humble et gentil”, a raconté Ilaria Occhini, vedette du théâtre italien primée pour son rôle à Locarno. Angela est incarnée par Dorotheea Petre, vue dans « Comment j’ai fêté la fin du monde. »

Photo : Affiche Little Red Riding Hood, John Hassall vers 1898 © Bibliothèque des Arts Décoratifs / Laurent Sully-Jaulmes


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