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Acidification des océans : les experts mondiaux tirent la sonnette d'alarme à Monaco

Publié le 03 février 2009 par Benjamin Tolman
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Monaco - Plus de 150 scientifiques experts du milieu marin originaires de 26 pays ont rendu publique le 30 janvier dernier la "Déclaration de Monaco". Son contenu : un appel lancé aux décideurs pour réduire les émissions de CO2 afin de mettre un terme à l’acidification des océans, un phénomène qui cause actuellement des dommages étendus et graves aux écosystèmes marins.

Le processus d'acidification des océans est déjà détectable et s’accélère. Il a un impact direct sur de nombreux organismes marins tels les coraux ou divers coquillages (moules, huîtres...). Des conséquences socio-économiques négatives résultant de ce processus sont donc à ajouter aux conséquences néfastes pour l'environnement qu'il engendre. Toutes ne pourront être évitées qu’en limitant à l’avenir les taux de CO2 dans l’atmosphère.

"La chimie des océans joue un rôle si essentiel et les changements qui l’affectent sont si rapides et si graves que leurs effets sur les organismes semblent désormais inévitables" a déclaré James Orr, président du Symposium international sur l’océan dans un monde trop acide. "La question maintenant est de savoir quelle sera l’ampleur des dégâts et à quelle vitesse ils se produiront. Le rapport du symposium résume l’état des connaissances scientifiques et fixe des priorités pour les futurs travaux de recherches, tandis que la Déclaration de Monaco exhorte les dirigeants politiques à agir d’urgence pour réduire les sources du problème" ajoute-t-il sur le site de l'Unesco.

La "Déclaration de Monaco" s’appuie sur le Rapport sur les priorités de la recherche élaboré en octobre dernier lors du deuxième Symposium international sur l’océan dans un monde trop acide, événement majeur dans le domaine des sciences marines, organisé par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’Unesco, le Comité scientifique pour les recherches océanographiques (Scor), l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le Programme international géosphère-biosphère (PIGB), avec le soutien de la Fondation Prince Albert II de Monaco et d’autres partenaires.


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