
Il devient également urgent de se débarasser de la taupe des dictatures musulmanes qui préside l'Agence Internationale de l'énergie Atomique. Passe encore que le responsable de l'AIEA sorte de sa neutralité en condamnant la récente offensive israélienne contre le Hamas. Passe encore que ce même ElBaradei boycotte la BBC car cette dernière a refusé de diffuser un appel de fonds en faveur des Palestiniens de Gaza. Cela prouve tout de même une propension à toujours pencher du même côté. Dérangeant lorsqu'on occupe un poste aussi stratégique que le sien. Mais que dire de ses positions sur le dossier du nucléaire iranien ? Mohamed ElBaradei n'a cessé de trouver des excuses au régime des mollahs et a toujours fait mine de croire en la bonne foi de ces fanatiques. Il a toujours lutté pour retarder, limiter ou même empêcher les sanctions contre Téhéran. Résultat ? L'Iran est aujourd'hui au porte de l'atome militaire. Désormais, alors que les preuves s'accumulent pour démontrer la duplicité du régime syrien sur son programme nucléaire secret, le même Mohamed ElBaradei récidive. Pourquoi changer une stratégie qui a fait ses preuves ? Le rapport de l'AIEA sur le programme nucléaire syrien est pourtant accablant. Jugez-en plutôt : ce rapport note que les caractéristiques du bâtiment de Dair Alzour (détruit par un raid de l'aviation israélienne en septembre 2007) ajoutées aux capacités de pompage d'eau attenantes "sont similaires à ce que l'on pourrait trouver en relation avec un site de réacteur". Le rapport note également que les échantillons de sols prélevés sur place par des inspecteurs révèlent "un grand nombre de particules d'uranium artificiels" provenant d'un traitement chimique. La Syrie en outre a refusé de communiquer les plans du bâtiment détruit ni permis l'inspection de trois autres sites liés au bâtiment de Dair Alzour. Sites que les inspecteurs soupçonnent d'abriter des installations de retraitement ce qui est une preuve flagrante d'un programme nucléaire militaire. Or les photos satellites de ces trois sites démontrent que des travaux de terrassement ont eu lieu et que des grands conteneurs ont été évacués. Ces photos ont également mis en évidences différentes opérations de dissimulation. Malgré cela Mohamed ElBaradei a décidé de minimiser l'ampleur des soupçons qui reposent sur Damas. Mieux encore, il a condamné le raid israélien qui a permis de détruire les installations nucléaires. Et cerise sur le gâteau il a obtenu avec le soutien des pays non alignés, comprendre les pays qui haïssent l'Occident et Israël, que la Syrie puisse bénéficier d'une coopération technique de l'AIEA dans le domaine du nucléaire civil en dépit des soupçons qui pèsent sur Damas. Il n'y a pas à dire Mohamed ElBaradei semble un chaud partisan de l'atome islamique. Il serait peut-être temps qu'une enquête internationale soit ouverte pour fouiller ses différents comptes bancaires...
Un autre qui mériterait qu'on aille voir ses différents comptes bancaires c'est Jack Lang. A l'occasion des "Rendez-vous de l'histoire" qui se sont tenus, les 11 et 12 octobre 2008 à Blois, et dont le thème était cette année "les Européens", l'association "Liberté pour l'histoire" a reçu lors d'une conférence, le député socialiste Jack Lang. Pour ce dernier il faut mettre des guillemets au terme de "génocide" arménien car selon lui, les historiens doivent faire leurs oeuvres. Jack Lang, même si il est favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, avait pourtant jusqu'ici toujours parlé du génocide arménien sans y mettre des guillemets. Pourquoi ce retournement ? Ankara a t-elle sorti son carnet de chèques ? La question n'est pas superflue.





David Bescond pour Rebelles.info (http://www.rebelles.info)