Ben est très grand, très fin, très blanc. Il est la victime de deux brutes au lycée. C'est diagnostiqué : Ben est un autiste marginal.
Son refuge, il le trouve sur Internet : il joue à Lethal Assault, va voir des sites pornos et chatte beaucoup.
Un jour, une fille prénommée Barbie va l'aborder sur le chat. Comme lui, elle parle en rimes. Elle est drôle et audacieuse, ce qui plaît à Ben.
Un jour, elle lui annonce qu'elle vient le voir. Ben est ravi. Mais à la sortie du lycée, les deux brutes l'attendent...
Bof, bof et triple bof.
Ce livre semble être bourré de clichés : les ados sont en très grande partie lâches, insensibles ou brutaux, Internet n'est rempli que de sexe et de crétins.
Certains passages m'ont dérangé, notamment le faux enterrement de Ben ou bien son suicide loupé mais forcé.
La fin aussi me gêne : pour vivre heureux quand on est autiste, faut-il forcément se créer une amie imaginaire ?
Bref, je n'ai trouvé aucune subtilité à ce roman.
PS : A première vue, j'ai loupé un épisode. Ben X est aussi un film qui a l'air très apprécié. Faut croire que le passage à l'écrit ne lui a pas réussi (ou alors c'est moi à qui ça ne réussit pas).
En tout cas, je vous assure qu'il existe des romans jeunesse traitant du thème de l'autisme beaucoup plus intéressants, comme Au Clair de la Louna de Kochka ou Le Bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon.
Ben X / Nic Balthasar ; trad. du néerlandais par Benoît Hornyak. - Mijade, 2008.