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France - Le numéro d’alerte 33 700 mis en place fin octobre s’est révélé efficace contre les SMS frauduleux.
190 000 alertes reçues en 3 mois, ce sont les chiffres enregistrés par le numéro d’alerte mis en place par Luc Chatel, secrétaire d'État à la Consommation, et la Fédération française des télécoms. En effet, depuis quelque temps, l’envoi de SMS du type : « Ton père est malade, rappelle moi vite au 08 XX XX ...», s’était répandu. L’appel vers le numéro annoncé étant bien évidemment surtaxé.
Le numéro d’alerte mis en place a été un succès, puisqu’il a conduit à la coupure de 150 numéros desquels émanaient les SMS frauduleux. Une amende de 300 000 euros a d’ailleurs été donnée à un éditeur par le tribunal de grande instance de Nanterre. Même s'il est trop tôt pour le dire, la fédération des télécoms pense que le nombre de SMS de ce type aurait diminué.
De petites sociétés, vendant des sonneries ou des logos, sont à l’origine de ces numéros frauduleux. Les grands opérateurs tels Orange, SFR et Bouygues, qui ont mis en place ce système vont continuer le combat. Un site internet a d’ailleurs été lancé le 1er janvier sur le même principe que le 33 700. Le directeur exécutif d’Orange en France, Louis-Pierre Wenes explique qu’Orange réfléchit "à la possibilité d'inscrire le numéro 33 700 au bas de toutes [ses] factures afin de bien informer [ses] clients".
Luc Chatel a indiqué que grâce à cette démarche, et aux efforts mis en œuvre pour indemniser les utilisateurs victimes d’une coupure temporaire de ligne, "le secteur des télécoms n’arrive plus en tête des plaintes".