Magazine

Ma Ligne 13 > cadeau d'anniversaire

Publié le 05 février 2009 par Valérie Bernard

Et voilà, ça fait 37 ans tout pile aujourd'hui que je monte dans tes wagons, d'abord confort en babygros 2e classe, pour finir saucisonnée en escarpins frétillants.
Ligne de vie, ligne de choix, point de départ de tous les voyages et trajectoires existentielles.
Aujourd'hui, Ligne 13, que j'aime et déteste à la fois, tu m'as fait de beaux cadeaux. Un trajet sans incident voyageurs ni panne de signalisation.
Mais surtout, le bonheur d'assister à une scène unique, que même si un metteur en scène la faisait jouer dans un film, aucun spectateurs ne pourraient croire qu'elle est inspirée d'une histoire pouvant être vraisemblable.
Place de Clichy, soient cinq stations après mon coin de 9cube, c'est comme d'habitude l'embouteillage surfeurs, euh pardon voyageurs surfant sur les flots d'entrées/sorties de wagons.
Résignée (l'inverse du titre du livre de Gisèle Halimi que je lis actuellement), organisée pour me préserver mon espace vital de lecture matinale, je me recroqueville et trouve appui contre les strapontins.
Un passager interrompt ma routine;">Ligne13_6.jpg

Et voilà, ça fait 37 ans tout pile aujourd'hui que je monte dans tes wagons, d'abord confort en babygros 2e classe, pour finir saucisonnée en escarpins frétillants.
Ligne de vie, ligne de choix, point de départ de tous les voyages et trajectoires existentielles.
Aujourd'hui, Ligne 13, que j'aime et déteste à la fois, tu m'as fait de beaux cadeaux. Un trajet sans incident voyageurs ni panne de signalisation.
Mais surtout, le bonheur d'assister à une scène unique, que même si un metteur en scène la faisait jouer dans un film, aucun spectateurs ne pourraient croire qu'elle est inspirée d'une histoire pouvant être vraisemblable.
Place de Clichy, soient cinq stations après mon coin de 9cube, c'est comme d'habitude l'embouteillage surfeurs, euh pardon voyageurs surfant sur les flots d'entrées/sorties de wagons.
Résignée (l'inverse du titre du livre de Gisèle Halimi que je lis actuellement), organisée pour me préserver mon espace vital de lecture matinale, je me recroqueville et trouve appui contre les strapontins.
Un passager interrompt ma routine;">Et voilà, Ligne 13 ça fait 37 ans tout pile aujourd'hui que je monte dans tes wagons, d'abord confort en babygros 2e classe, pour finir saucisonnée en escarpins frétillants.
Ligne de vie, ligne de choix, point de départ de tous les voyages et trajectoires existentielles.

Aujourd'hui, Ligne 13, que j'aime et déteste à la fois, tu m'as fait de beaux cadeaux. Un trajet sans incident voyageurs ni panne de signalisation. Mais surtout, le bonheur d'assister à une scène unique, que même si un metteur en scène la faisait jouer dans un film, aucun spectateurs ne pourraient croire qu'elle est inspirée d'une histoire pouvant être vraisemblable.

Place de Clichy, soient cinq stations après mon coin de 9cube, c'est comme d'habitude l'embouteillage surfeurs, euh pardon voyageurs bousculés sur les flots d'entrées/sorties de wagons. Résignée (l'inverse du livre de Gisèle Halimi que je lis actuellement), organisée pour me préserver mon espace vital de lecture matinale, je me recroqueville et trouve appui contre les strapontins.

19062008(012).jpg


Ligne de vie, ligne de choix, point de départ de tous les voyages et trajectoires existentielles.
Aujourd'hui, Ligne 13, que j'aime et déteste à la fois, tu m'as fait de beaux cadeaux. Un trajet sans incident voyageurs ni panne de signalisation.
Mais surtout, le bonheur d'assister à une scène unique, que même si un metteur en scène la faisait jouer dans un film, aucun spectateurs ne pourraient croire qu'elle est inspirée d'une histoire pouvant être vraisemblable.
Place de Clichy, soient cinq stations après mon coin de 9cube, c'est comme d'habitude l'embouteillage surfeurs, euh pardon voyageurs surfant sur les flots d'entrées/sorties de wagons.
Résignée (l'inverse du titre du livre de Gisèle Halimi que je lis actuellement), organisée pour me préserver mon espace vital de lecture matinale, je me recroqueville et trouve appui contre les strapontins.
Un passager interrompt ma routine;">Un passager interrompt ma routine : "c'est le début d'une belle histoire !"  Il ne parle pas de "Ne vous résignez jamais", mais de l'inattendu ballet humain qui s'offre à nous.

Ligne de vie, ligne de choix, point de départ de tous les voyages et trajectoires existentielles.
Aujourd'hui, Ligne 13, que j'aime et déteste à la fois, tu m'as fait de beaux cadeaux. Un trajet sans incident voyageurs ni panne de signalisation.
Mais surtout, le bonheur d'assister à une scène unique, que même si un metteur en scène la faisait jouer dans un film, aucun spectateurs ne pourraient croire qu'elle est inspirée d'une histoire pouvant être vraisemblable.
Place de Clichy, soient cinq stations après mon coin de 9cube, c'est comme d'habitude l'embouteillage surfeurs, euh pardon voyageurs surfant sur les flots d'entrées/sorties de wagons.
Résignée (l'inverse du titre du livre de Gisèle Halimi que je lis actuellement), organisée pour me préserver mon espace vital de lecture matinale, je me recroqueville et trouve appui contre les strapontins.
Un passager interrompt ma routine;">Au milieu de la foule, une grande et belle blonde, un grand et beau black, déjà remarquables par leurs physiques hors-normes, se regardent et se souris avec une telle intensité, le tout sans parler, au point que ça finit par amener du bruit dans ce wagon de Ligne 13 d'ordinaire si banal et calme.
Interpellée, je les observe de plus près : leurs fils de lecteurs Mp3 se sont emmêlés. Les voilà parti, tels des tricoteurs de lien social, à tirer et démêler les fils que la bousculade à totalement entremêlée. La belle blonde débranche finalement sa prise casque pour achever la désunion des fils.
Pas un mot ne sera échangé entre eux : chacun retourne à son silence, euh pardon à son univers musical.
Je balaye du regard la jeune blonde, le jeune black, et bien sûr le seul passager qui a osé parler, échanges de sourires de connivence. Nous semblons être les seuls à nous être intéressés à cette scène étonnante, un rayon de soleil dans le quotidien du métro.
Je continue à sourire, ce spectacle serait-il une version 21e siècle de la fameuse scène du casque dans La Boum 1 ?
Ok, je suis très fleur bleu aujourd'hui, sans doute une façon ne pas vouloir (trop) grandi... ;-)
PS : spécial dédicace à Damien et ses com : il est donc possible de parler positivement de la Ligne 13.


Ligne de vie, ligne de choix, point de départ de tous les voyages et trajectoires existentielles.
Aujourd'hui, Ligne 13, que j'aime et déteste à la fois, tu m'as fait de beaux cadeaux. Un trajet sans incident voyageurs ni panne de signalisation.
Mais surtout, le bonheur d'assister à une scène unique, que même si un metteur en scène la faisait jouer dans un film, aucun spectateurs ne pourraient croire qu'elle est inspirée d'une histoire pouvant être vraisemblable.
Place de Clichy, soient cinq stations après mon coin de 9cube, c'est comme d'habitude l'embouteillage surfeurs, euh pardon voyageurs surfant sur les flots d'entrées/sorties de wagons.
Résignée (l'inverse du titre du livre de Gisèle Halimi que je lis actuellement), organisée pour me préserver mon espace vital de lecture matinale, je me recroqueville et trouve appui contre les strapontins.
Un passager interrompt ma routine;">@ suivre donc...© rédactionnel ZoralaRousse 93 pour chroniquesmabanlieue.com


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Valérie Bernard 97 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte