Tout est un peu différent. C'est peut être ce que les expatriés viennent chercher en Chine, cet exotisme au quotidien. D'abord, il ne faut pas faire attention a la propreté, le champignon en plastique dans l'eau, il ne faut voir que ses beaux jets, pas sa couleur noirâtre.
Au vestiaire, nous sommes dans une pièce commune pour se changer, sans couloir, juste une grande pièce. Cela ne m'étonne pas dans un pays où les toilettes publiques turcs n'ont souvent pas de portes ou de cloisons, on peut plus tranquillement discuter en faisant ses besoins :o)
mais la scène est parfois surnaturelle pour le regard étranger. Tels ces jeunes assis, une jambe sur l'autre, en train de fumer, totalement à poil! Le corps, l'intimité, la pudeur, pour d'autres cultures et d'autres contrées.
Un homme me demande de lui lire des mots en anglais dans un dictionnaire. Je lui dis que je ne suis pas anglais, qu'importe, il lui faut un étranger, il n'y en a qu'un ici. Je lui lis le mot en anglais, il le répète en chinois, et enregistre le tout avec son matériel. Que fait-il? Un dictionnaire? C'est simplement pour lui? Je n'en sais rien. Je lui lis deux pages de dictionnaire, il trouvera un autre pour lire la suite. Il sera sans doute là demain. Il n'en est qu'a la lettre « H », la route est longue vers le « Z » ...