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Intervention de Nicolas Sarkozy : Un bon job, des copains patrons et un nouvel ennemi

Publié le 06 février 2009 par Slovar
Vous n'avez pas regardé hier soir l'intervention du chef de l'Etat ?
Vous avez eu raison puisque les 90 minutes sont analysées et disséquées par la presse de ses amis qui l'a trouvé rassurant et convaincant. Slovar n'ayant pas vocation à être un porte parole de plus de l'Elysée vous donne brièvement quelques éléments incontournables qui vous permettront d'aller à l'essentiel.
Bon décryptage
Aime t-il son métier et sera t-il candidat en 2012 ?
"Mon métier est très difficile", explique Nicolas Sarkozy, qui dit avoir des "doutes" sur un éventuel second mandat. "Je ne prends aucun engagement dans un sens ou dans l'autre." "Je ne suis même pas à la moitié de mon premier mandat, rappelle-t-il. Je n'ai pas à me projeter, j'ai à faire le boulot." Le Monde
En clair, si ça continue à dégringoler, il se casse !!!
Intervention de Nicolas Sarkozy : Un bon job, des copains patrons et un nouvel ennemiBarack OBAMA vient de décider de plafonner à 500 000 $ annuels le salaire des PDG américains qui ont touché ou toucheront de l'argent public. Que va faire Nicolas ?
Interrogé lors d'une émission radiotélévisée sur la limitation des rémunérations imposée par le nouveau président américain Barack Obama, Nicolas Sarkozy a dit qu'il était "en train d'y réfléchir". "Je ne suis pas trop pour une règle générale", a-t-il néanmoins ajouté. "Faire une règle pour mettre tout le monde sous la toise, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure formule", a-t-il fait valoir. Il s'est dit "plus choqué par le système de rémunération (...) des traders que des présidents de banques". "C'est ça qu'il faut interdire", a-t-il fait valoir. Mais "l'intérêt de la France, c'est d'avoir les meilleurs managers", a-t-il dit, et "s'ils gèrent bien leur entreprise (...) il est normal qu'ils gagnent de l'argent et même beaucoup d'argent" - AP Nouvel Obs
De son côté Laurence Parisot à déclaré "Le salaire des patrons, ce n’est pas les affaires de l’Etat" donc Elysée et MEDEF sont sur une ligne commune. C'est ça le consensus !!!
Grand laudateur du système britannique et de celui son ancien ami G W BUSH, qui leux sont dynamiques et ne donnent quasiment aucun droits sociaux, Nicolas Sarkozy donne sa nouvelle vision de ces pays
"le président français a déclaré qu'il ne répéterait pas les "erreurs" économiques de la Grande-Bretagne, avant d'ajouter que la baisse de la TVA du premier ministre n'avait pas marché du tout." Le Monde et a ajouté : "franchement quand on voit la situation aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, on n'a pas envie de leur ressembler".
Et que voulez-vous qu'il advint ?
Le porte-parole du Premier ministre britannique a estimé aujourd'hui que les remarques critiques du président Nicolas Sarkozy sur l'économie britannique relevaient de la politique intérieure, tout en laissant poindre l'irritation de Gordon Brown.
"L'Elysée nous a contactés ce matin pour nous assurer que ces commentaires ne visaient pas à critiquer la politique économique du Royaume-Uni, ce qui est gentil", a déclaré le porte-parole de M. Brown, sur un mode légèrement sarcastique. Le Figaro
On attend, une réaction de Barack OBAMA qui ne saurait tarder s'il accorde le moindre intérêt aux déclarations de son "petit" homologue.
Merci qui ?
Crédit montage
SB Le Sniper

Libellés : crise financière, démocratie france, gouvernance, sarkozy


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