Le 35 mai de l'Allemand Erich Kästner est un petit livre que j'ai lu quand j'étais en primaire et qui
m'avait laissé un souvenir incroyable. Je l'avais d'ailleurs racheté sur un vide-grenier et conseillé à ma fille de neuf ans. Elle a aussi adoré ce roman et m'en parle souvent.
J'ai donc décidé de le relire.
Ecrit en 1931, le récit est effectivement un peu daté sur quelques menus détails, mais reste étonnamment moderne sur tellement d'autres.
Cela raconte le jeudi un peu spécial du jeune Konrad rendant visite à son oncle excentrique. Comme ce jeudi tombe un 35 mai, cela augure d'aventures extraordinaires. Comme Konrad doit écrire un
devoir sur les mers du sud, il demande de l'aide à son oncle. Il lui explique que c'est parce qu'il est bon en calcul et n'a donc pas d'imagination.
Pour pallier à ce défaut, l'oncle l'emmène dans un voyage incroyable commençant avec un cheval sur patins à roulettes qui parle, continue dans une armoire sans fonds qui les emmène au pays de
Cocagne, puis à travers une société où les enfants rééduquent les mauvais parents et bien d'autres choses aussi surprenantes que poétiques.
Un récit qui, sans avoir l'air d'y toucher, nous parle du monde et de ses travers.
Si on ajoute que l'auteur était anti-nazi et que ses livres furent détruits par le pouvoir durant la seconde guerre mondiale, on comprendra mieux certains détails.
Cette seconde lecture m'a donc appris plein de choses en plus de retour en arrière avec ce petit livre merveilleux que je conseille à tous les enfants.
Dominik
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