Magazine Politique
Cher Monsieur Furyo,
Vous êtes victime, me dites-vous, d'injures répétées et de harcèlement sans que personne ne s'en émeuve. Il paraîtrait que l'on vous ait qualifié de "concierge de GA", ce qui est bien sûr une grave offense à votre honneur. Moi-même je ferme les yeux pudiquement sur votre sort tandis que le webmaster continue de tolérer vos lâches agresseurs. Comme vous ne saviez pas comment alerter la communauté de GA sur votre martyr, vous avez décidé d'agrémenter chaque jour le JDI de votre musique préférée. C'est votre façon à vous de dire "j'existe", l'ancien président de la République Jacques Chirac appelait ça "chier dans le ventilo", c'est plus imagé mais moins joli.
Depuis le temps que vous êtes sur GA vous devriez avoir entendu parler d'un truc que l'on appelle un "blog". IL s'agit d'un espace où l'on peut s'exprimer publiquement. Vous pensiez jusqu'à présent qu'il ne s'agissait que d'un espace où vous pouviez faire un copié-collé d'articles glanés sur le Net, que nenni ! On peut aussi parler d'autres sujets. On peut même - voyez la modernité ! - lancer des débats. Oui je sais, ça a l'air compliqué comme ça, mais en fait c'est très simple : on donne des faits et des arguments et ensuite les gens répondent par des commentaires. Et c'est là où ça se corse, vous pouvez même répondre avec vos propres commentaires ! C'est très amusant vous verrez...
Vous me dites que je ne prends pas mes "responsabilités de membre" parce que vous avez lu nulle part mes propos concernant les maladroits qui postent des photos trop grandes ou des musiques en auto-run. C'est que voyez-vous, il existe une fonctionnalité sur ce merveilleux site qu'est GA qui permet d'adresser directement des messages aux autres sans mettre la terre entière en copie. Croyez bien, que piqué au vif par votre remarque, je ne manquerai plus désormais de vous avertir de mes faits et gestes.
Enfin, vous vous rassurez en estimant que vous avez le "cuir épais" et qu'il en faut plus pour vous faire sortir de vos gonds. Malgré mes faibles connaissances en psychologie humaine et mon ignorance des tréfonds de l'âme, je crains qu'au contraire vous ne soyez qu'un petit être fragile souffrant d'être incompris de la vile multitude. Je vous suggère donc de vous ressourcer pendant plusieurs mois dans quelque monastère retiré, mais par pitié, si vous trouvez que les moines ne prêtent pas assez attention à vous, évitez de sonner les cloches jour et nuit...