On n’est vraiment pas gâté en Helvétie, notamment en matière de fiabilité des sondages.
Il y a environ une semaine, alors que beaucoup de votants avaient déjà exprimé leur choix effectif par correspondance, les sondeurs se prenaient une deuxième fois lourdement les pieds dans le tapis et à double titre: en annonçant un oui très vaguement en tête (50%), un non qui allait croissant ( 43%), et surtout une tendance à un rétrécissement de l’écart entre partisans et adversaires.
On se demande si les fameux sondeurs bernois sont payés par l’UBS pour aligner des chiffres comme des noix sur un bâton ou si le nez fédéral sublime leur a octroyé un bonus spécial pour faire peur au bon peuple et pour fêter ses 10 ans de pouvoir fédéral et d’atermoiements perpétuels.
Ou encore si, plus simplement, ils ne devraient pas cesser de pratiquer leur sport pour continuer d’évoluer à leur niveau, celui des “apprenants” en matière de mathématique dans le système scolaire vaudois en mutation perpétuelle, et où 3 plus 3 ne font plus 6 depuis longtemps, mais “correspondent à un sous-ensemble nettement plus accroissant que les déterminants de base” …
Heureusement que le résultat est celui qu’il est.
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