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Décidément, je suis gâtée pour ce début 2009. L'édition spéciale de Piment et Guacamole s'est bien vendue et les échos que j'en ai eu sont très bons et ÇA c'est le plus important! Je suis toujours étonnée de voir que Piment et Guacamole plaise à des "inconnus" car, au départ, mes livres sont destinés à ma famille et à mes amis pour qu'ils sachent ce que je vis loin d'eux. Alors quand des lecteurs qui ne me connaissent pas me disent qu'ils n'ont pas pu lâcher mon livre, j'en suis toujours très surprise.
Deux amis écrivains, Arnaud Torres et Nolween Eawy, ont lu et apprécié Piment et Guacamole et ils m'ont donné leurs impressions par écrit. Je vous invite à découvrir ici le post d'Arnaud Torres sur son blog et à lire l'email de Nolween Eawy que j'ai reçu ce matin.
Coucou Astrid!
Dur d'être maman, écrivain, peintre, étudiante et gestionnaire de l'administration familiale. Du coup il est difficile de trouver un moment de tranquillité pour lire. J'espère que tu ne m'en veux pas d'avoir mis tant de temps à enfin t'adresser mes impressions.
Avant toute chose sache que je n'avais jamais lu de ma vie un "récit de voyage" et ne savait donc pas du tout à quoi m'attendre. Ce fut une excellente surprise!!! J'ai lu ton livre dans mon lit, mon bain, à table, entre deux portes, dehors avec la poussette de ma petite dernière dans une main et ton livre dans l'autre. Tu auras donc compris que je n'arrivais pas à refermer ton livre, savoir la suite devenait vital. Comme le coca qu'on boit et qu'on ne peut arrêter! Tant d'émotions se mêlaient à la lecture de ton Piment et Guacamole.
L'euphorie: On se croirait à tes côtés quand on te lit. Tout est dit avec simplicité, moult détails, datation précise et échange entre amis. J'étais avec toi au Mexique pendant toute ma lecture. Moi qui n'y suis jamais allée, j'ai pu le faire grâce à toi.
La déprime: J'ai eu une enfance difficile, une adolescence malheureuse et une vie d'adulte responsable d'un autre très jeune. Des voyages je n'ai jamais pu en faire - hormis Martinique et France, je ne suis jamais allée nulle part - lire toute cette liberté, cette évasion, cette gestion de vie comme bon te semble m'a donné une larme à l'oeil. Moi aussi je rêverais d'avoir une telle vie prendre l'avion et aller au bout du monde. Mais avec deux enfants en bas-âge, un mari qui change souvent de boulot et n'a donc quasiment jamais de congé (snif), des déménagements au gré de ses emplois, inutile de rêver à des pays d'ailleurs. Alors oui, j'ai eu un coup de déprime car je t'enviais beaucoup.
Tristesse: C'est la première fois de ma vie que je lis un livre de plus de 300 pages aussi vite! J'ai ressenti comme un vide une fois ton livre refermé. C'est comme si tu me claquais ta petite vie et tes aventures au nez ... "c'est fini pour aujourd'hui, dehors!". J'en voulais encore... encore ... et encore!
Joie: Non, non ce n'est pas fini ... tu as écrit Fair Enough et tu en écris un autre!!! Alors il y en aura un encore. Encore des voyages dans le petit monde d'Astrid.
Créativité: Mon mari que j'aime a été un grand voyageur pendant son adolescence et avant notre rencontre (la naissance de notre fille à freiné ses voyages incessants), il a visité plein de pays et aurait pu écrire les aventures de Nicolas en 15 tomes. Au moins un livre par pays. Il n'a jamais écrit de carnets de ses voyages et aujourd'hui il le regrette en prenant connaissance de ton livre. Hélas, sans les mots les souvenirs s'effacent mais qui sait ... il n'est jamais trop tard pour bien faire.
En conclusion: Ton livre m'a fait découvrir "Astrid hors de l'écran d'internet" , ta vie en live comme s'y on y était. Tes pensées, tes sentiments, tes émotions, tout ce que tu vois, ressens , endure. Tout est dit sans tabou et complaisance. Tout n'est pas parfait, rien n'est insurmontable. Une belle leçon de vie et un voyage à travers tes mots. Une belle rencontre alors merci pour tout.
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