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Adam casse la télé # Semaine n°18

Publié le 09 février 2009 par Blabla-Series

Cette semaine, Adam avait du boulot. Du vrai boulot. Pour tout vous dire, Adam du travail est sur un gros dossier politico-culturel tout brûlant (le bout des doigts) et se prend (un peu) pour Erin Brokovitch. Mais sans les chemisiers flashy moulants et les insultes à la baba au rhum. Du jeu de piste, de l’interview-choc, du dossier secret, Adam pense exculpatory evidence, et ce grâce à Patty Hewes. Ou Gossip Girl, il sait plus vraiment. Finalement, les séries, ça peut aider dans un métier, même lorsqu’elles naissent d’un bourgeon pré-fâné, appelé CW.

Pour cette semaine spéciale The Office, Adam repousse la diff’ de Trust Me et de Damages. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a aucun rapport de cause à effet entre The Office et Damages. Et parce que sa religion lui interdit ces programmes à cette époque de l’année.

Cette semaine, Adam a également préféré discutailler avec Emily Loizeau (les joies du journalisme, Benny comprendra) qu’avec Megan Smith. Parce qu’Emily, elle est plus funky que Megan. Et aussi un peu moins pénible.

Depuis quelques jours, Adam a également renoué avec sa passion de ses premières années bloguesques : la musique imposée en fond sonore. Adam a conscience que le principe est particulièrement pénible. Appelez-le diktat pour compenser. Ou homme de goût, c’est vous qui voyez. 

Bonne semaine.

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Dimanche 01.02


The Office (5.13 Stress Relief) Un épisode format 40mn de The Office, je l’attendais depuis, pff, je sais pas, mais au moins depuis une semaine. La diffusion dominicale a aussi participé à ce sentiment d’impatience, depuis, pff, je sais, mais au moins depuis deux jours. Un épisode avec Jessica Alba en guest star (comprendre : une apparition d’une nano-seconde), je l’attendais depuis, pff, je sais pas, mais au moins depuis une heure.Mais l’impression de faire un épisode sur-mesure, afin de plaire à un maximum après ce SuperBowl massif à l’effet rassembleur a été trop présent et a dénaturé en quelque sorte la série, qui ici, a misé sur l’hystérie et l’excès de chacun des personnages. Résultat : une bouillie humaine, beaucoup de scènes pour rien, des sourires figés et des histoires à la fois grandiloquentes et overzetop. 
(7/10) [un épisode décevant de The Office, c’est quand même 7/10, qu’on le veuille ou non]

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Flight of the Conchords (2.03 The Tough Brets) Cette histoire de gang était assez indigeste, Flight of the Conchords n’étant jamais très subtil ni très talentueux dans le registre du rap ou du whatever urbain. Mais grâce à la chanson de fin (énormissime) et au personnage de Mel, toujours aussi loufoque et de plus en plus attachant, The Tough Brets était une réussite.
(8/10)

The United States of Tara (1.03 Work) L’épisode fait la part belle à Tara, la série maintient son niveau initial, et réussit à émouvoir parce que bien plus drama que comedy, au fond. La série parle de solitude et de désarroi et se cache derrière l’humour pour distiller ce vrai message, Tara est incroyable. Les enfants de Tara ont également beaucoup de choses à dire, on commence à sortir du cliché de l’enfant rebelle et de l’enfant surdoué à part pour proposer de nouvelles choses intéressantes sur eux. On ne demande que la suite.
(8.5/10)

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Lundi 02.02


How I Met Your Mother (4.14 The Possimpible) Comment ça, Robin, en danger ? Menacée d’expulsion ? (on a peur : sans Robin, la série n’est plus. Déjà qu’elle est “moins”). Avec cette histoire qui prend au tripes (gros LOL), la sitcom deviendrait-elle teintée de drama ? Impossible, comme ne dirait pas notre cher Barney qui commence à passer pour un con avec ces théories à deux francs. Impossible (bis), avec Hannigan, Segel et Radnor, tous trois incapables de jeu mesuré et profond, HIMYM est condamné à rester une sitcom potache et pas bien intéressante…
(5/10)

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Worst Week (1.14 The Sex) … alors que Worst Week, elle, a tout pour devenir une sitcom sympatoche et intéressante. De bons acteurs (Lenehan), des histoires qui s’assument et des mises en situation toujours nouvelles. Worst Week ne casse pas (non plus) la baraque (n’est pas Arrested Development, qui veut), mais au moins elle n’ennuie pas. 
(7/10)

Gossip Girl (2.17 Carnal Knowledge) La vengeance annoncée de Blair a eu l’effet d’un pétard mouillé ou presque. Blair qui s’était jurée de se venger sévèrement de Mrs Carr a eu recours à une idée de génie : monter une rumeur auprès de Gossip Girl. Original. On s’attendait à plus élaboré, plus machiavélique. On s’attendait aussi à ce que Serena monte au créneau, c’était quand même de son petit-ami dont il s‘agissait. Au lieu de ça, Serena plaide la cause de Blair auprès de Mrs Carr et en vient à trahir Lonely Boy. D’une cohérence folle cet épisode. 
(5/10)

Heroes (3.14 Clear and Present Danger) Tim Kring la joue sobre. Et bizarrement, la sobriété, ça paie dans le monde des super-héros aux pouvoirs qui résoudraient bien les petits tracas des vieilles ménagères (allumer une chaudière avec une main électrique).  Et du coup, cette nouvelle ambiance militaire, cette photo dérangeante, cet aspect « éradication, choix politique », c’est plutôt bien senti. Fini les « On doit sauver le monde Nathan, et je peux y arriver vu que je peux voler », on fait place «à « M****, on doit sauver notre peau maintenant ». On n’aurait pas cru à du Heroes. Forcément, c’était bien.
(7/10) [un bon épisode d’Heroes, c’est pas plus de 7/10, faut pas charrier]

The Big Bang Theory (2.14 The Financial Permeability) Le garcon qui joue l’ex-mec de Penny a des bras terrifiants. Sheldon nous rend toujours autant hilare, Penny nous plait de plus en plus, Leonard, Raj et Bidule se contentent, avec raison, d’être de bon sidekick disposant de bonnes répliques. Mais cette vision horrifique de ces bras bodybuildés veineux m’a quand même (un peu) traumatisé. 
(8/10)

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Mardi 03.02


Fringe (1.13 The Transformation) On franchit un cap dans le niveau d’invraisemblance des scènes d’ouverture. La mise en scène est toujours maîtrisée et le suspense, hautement entretenu, mais la transformation de l’homme en incroyable bonhomme des neiges (ou ours à épines, ça dépend de votre vision des choses), il y a de quoi être perplexe. Au niveau de la résolution, pas eu de grande explication à se mettre sous la dent : Fringe manie avec brio l’art de la « vas-y que je t’embrouille ». Du coup, on ignore tout du pourquoi le monsieur est devenu l’incroyable bonhomme des neiges. En revanche, les (innombrables) scènes d’Olivia qui patauge dans l’eau avec des fils électriques sur la tête sans mourir foudroyé, ça, on a plutôt saisi.
(6/10)

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Mercredi 04.02


Lost (5.04 The Little Prince) D’une intensité rare, cet épisode de Lost a commencé sur les chapeaux de roué et s’est fini en apothéose. Cette saison sera à la hauteur, je le sens.
(9/10)

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Jeudi 05.02


Ugly Betty (3.13 Kissed Off) L’heure est grave, Adam quitte le navire de Mode. Après, plusieurs épisodes où strictement rien ne se passe, où la morale remplace le second degré, où les prestations hilarantes de Marc et Amanda se comptent sur les doigts d’une main après passage d’une mine antipersonnelle, la décision de rompre avec Betty s’est faite facilement et spontanément. A plus, la moche.
(5/10) 

Grey’s Anatomy (5.14 Beat Your Heart Out) Il reste alors Grey’s Anatomy qui a pourtant été des plus exaspérantes depuis deux ans, mais il faut bien qu’ABC ait aussi sa part du gâteau. Une part un peu fine pour un network un peu chiche en bons programmes. Sauf Grey’s Anatomy qui échappe à cette règle depuis deux épisodes. Miranda se découvre une passion pour la pédiatrie, les secrets sont au cœur des discussions du personnel, Arizona devient un nouveau médecin intéressant, la demande en mariage de Derek fait jaser, le couple Christina/Hunt est vraiment atypique et intéressant. L’annonce de la venue d’Addison d’un cross-over, donc) nous rend enthousiaste, la rousse la plus jolie du paysage d’ABC nous manquait.
(7/10) 

The Office (5.14 Lecture Circuit part I) Hilarant d’un bout à l’autre, cet épisode méritait une diffusion post-SuperBowl parce que bien plus ancré dans l’esprit de la série. On retrouve avec un plaisir non-dissimulé (pourlèchage de babines et rictus enfantins) Kelly (déléguée au rôle de figurante depuis quelque temps) qui enchaîne les âneries bien senties. Ainsi que Karen, la conclusion du triangle amoureux entre elle, Jim et Pam avait de quoi faire plaisir aux fans de la romance alambiquée. Michael est ici au sommet de sa maladresse, et nous rend à la fois hilare et consterné, rien de tel pour oublier l’humiliation un peu déplacée lors de l’épisode dernier. Un épisode symbolique de la série.
(9/10)

30 Rock (3.10 Generalissimo) 30 Rock a quand même un atout de taille dans sa besace de série gentillette : I want to go to there. Une réplique phare de Liz Lemon qui grimpe un peu plus dans la folie. Jon Hamm était une guest star de grande envergure, l’histoire pouvait difficilement être mieux élaborée. Salma Hayek a fait des efforts de son côté, son histoire devient intéressante mais avec Alec Baldwin en personnage de telenovela, la storyline avait déjà tout d’une réussite. 
(8/10)

Kath & Kim (1.12 Idols) Le concept paraissait faite pour la série, la fan-attitude, quoi de plus cheap et irrévérencieux dans ce bas-monde ? A la hauteur du concept (la réaction absolument mesurée de Kath), malgré une insistance déplacée des personnages de Craig et Phil par les auteurs, l’épisode s’en sort très bien, grâce aux prestations de Kim, grâce à la folie bien place de Kath.
(7/10)

Skins (3.03) L’épisode n’est pas du niveau désastreux du précédent, il en demeure une impression de sous-exploitation et de raccourcis simples, attendus, bêtes et méchants utilisés en permanence. Lorsque la série commence à s’affranchir de son ton revendicateur de cette saison (scènes premières, la rencontre entre Thomas, Effy et Pandora), elle en revient aux personnages pénibles et sans intérêt (Cook et Johnny White), quitte à faire fi de ses atouts loufoques et originaux, que représentent Pandora et Emily, ou même Thomas pour l’occase. 
(6/10)

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En brayfe, pour cette semaine spéciale The Office, The Office a renoué avec son ton dérangeant du début, Lost nous a fasciné, The United States of Tara et Fligh of the Conchords nous séduisent toujours autant par leur singularité. Et The Big Bang Theory reste une nouvelle valeur sûre de CBS. 


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