Mangez-vous du carpaccio de bœuf ? Allez vous régulièrement au Mc Donald’s dévorer un Big Mac ? Traînez-vous, le soir, dans ces arrières boutiques glauques qui vous servent ces kebabs douteux ? Etes-vous un jeune urbain branché amateur de sushis ? Si vous répondez oui à l’une de ces questions, vous pouvez trembler : vous êtes le candidat idéal pour accueillir (si ce n’est déjà fait) dans vos intestins un hôte indésirable.
Le ver solitaire, ça n’arrive pas qu’aux autres : 500 000 Français en ont un chaque année, ce qui, rapporté à l’échelle d’une vie, vous donne à peu près 50% de chances d’en avoir un un jour.
Dissipons quelques légendes urbaines qui circulent régulièrement dans vos discussions de comptoir et autres propos de pause café :
· Le ver solitaire ne dévore pas les intestins, et ne ressort
· Il n’existe pas de pilule amaigrissante contenant en fait un ver solitaire
· Sur un forum, une personne raconte avoir tué son ver en se prenant une cuite au whisky. Là, je flaire l’arnaque, mais j’avoue ne pas avoir de preuve tangible qui confirmerait mes soupçons.
Mais passons. Revenons aux fondamentaux : les faits scientifiques.
Un ver solitaire est un parasite qui se développe à l’origine dans l’intestin du bœuf ou du porc. En mangeant leur viande mal cuite (en France, essentiellement celle du bœuf ; le ver du porc étant plus ou moins éradiqué), l’homme récupère le ver qui va prospérer dans ses intestins et larguer ses œufs dans les excréments. La boucle est bouclée quand le porc ou le bœuf mange les excréments humains (boues d’épandage, eaux de pluie ayant ruisselé…).
Enfin, pour être tout à fait complet sur ce dossier, voici une manière artisanale mais fort efficace de se débarrasser de son ver => vidéo ici
Fred
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble