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Reculs, pantalonades et scandales en Sarkofrance

Publié le 10 février 2009 par Juan
Reculs, pantalonades et scandales en Sarkofrance
Bernard Laporte est à son tour accusé, Valérie Pécresse recule, les révélations sur Bernard Kouchner se multiplient, Yves Jego rentre trop tôt de Guadeloupe.
Bernard Laporte n'est pas le père de l'enfant de Rachida Dati
... Mais il est visé par une plainte pour abus de confiance: "LTB, société dont le secrétaire d’Etat chargé des Sports est actionnaire, est soupçonnée d'avoir reçu plus d'un million d'euros de la part d'un constructeur ayant abandonné en cours de construction deux immeubles dans la station de ski de Super Besse (Puy-de-Dôme)."
Une soixantaine d'acquéreurs d'appartements dans ces deux immeubles ne sont pas contents de leur livraison : le premier serait dans un état pitoyable , le chantier du second est stoppé, le promoteur, étant à cours de fonds après avoir versé un million d'euros à LTB.
Malversations financières, tentative d’extorsion, infraction au code électoral… Alors qu’on croyait la liste des mises en accusation de Bernard Laporte close, un nouveau chef d’inculpation vient compléter la collection du secrétaire d’Etat au Sports : « abus de confiance » ! La plainte, dont l'existence a été révélée par le JDD, a été déposée au parquet de Clermont-Ferrand le 19 janvier et porte sur les activités de la société LTB dans le Puy-de-Drôme (source Marianne2)
Valérie Pécresse tente la médiation
Lundi 9 février, bloquée dans un conflit qui s'étend avec les enseignants-chercheurs, la ministre de l'Enseignement Supérieur nomme un médiateur ... pour deux mois. "Le projet de décret est sur la table" explique-t-elle à France info. Elle s'emmêle aussi les pinceaux, en annonçant un report à 2010 de l'entrée en vigueur dudit décret, avant de rectifier le tir et de l'annoncer pour la rentrée de septembre 2009. Le fameux décret permettra aux universités "d'exercer pleinement leurs compétences en matière de gestion des ressources humaines", explique-t-on au ministère.
"Nous sommes dans un pays où il faut un maximum de pédagogie et d'explication", a déclaré Xavier Bertrand. Sans doute.
Une autre rumeur enflamme paraît-il les campus: "les 19 281 enseignants-chercheurs des vingt universités devenues autonomes le 1er janvier 2009 auraient perdu, à cette date, leur statut de fonctionnaire public d'Etat." Et effectivement, la direction générale des ressources humaines du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche a écrit à l'ensemble des "présidents des universités bénéficiant des responsabilités et compétences élargies".
Elle leur explique qu'en vertu de la loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités, "les personnels de [leur] établissement ne seront plus directement rémunérés sur le budget de l'Etat et ne pourront donc plus bénéficier des prestations d'action sociale interministérielles et ministérielles qui leur sont servies actuellement sur ce budget" (source)

Kouchner fait aussi des affaires au Kurdistan
Selon Bakchich.info, relayé par Marianne2, le ministre des Affaires Etrangères a d'abord ouvert
un consulat dans le Kurdistan irakien où Kouchner a nommé l'un de ses proches, Frédéric Tissot, ancien de Médecins du monde. Quand il s'est déplacé sur place le 2 juin dernier, le ministre aurait suggéré au gouvernement local une mission d’expertise en Santé publique... Ladite mission a été confiée par le Quai d'Orsay, via l'agence France coopération internationale, à un prix exhorbitant, entièrement à la charge des Kurdes, à de "proches amis". Ce contrat prévoit «Vingt-cinq jours de présence pour 275466 euros. Dont des per diem de 1150 euros par jour et par expert, deux fois plus que les tarifs conseillés par la Banque Mondiale (820 dollars, soit 630 euros).» Il ferait travailler un ancien conseiller de Kouchner au ministère de la Santé, ancien patron de Médecins du Monde, Patrick Aeberhard. Ce dernier a été nommé professeur à Paris VIII par Pierre Lunel devenu depuis conseiller au Quai d'Orsay.
Yves Jego a raté sa sortie
Il était venu en Guadeloupe il y a 6 jours à peine, "pour rester le temps qu'il faudra" sur place, et négocier des solutions de sortie de crise, face à des grèves qui paralysent l'île depuis 3 semaines. Patatras, au milieu des négociations, le voici qui s'en va. Dimanche 8 février, il est en vol. Il fallait qu'il voit "physiquement" son premier Ministre. Physiquement ?
Tous les sondages affichent une baisse brutale de la côte de popularité de Nicolas Sarkozy. Ses ministres sont-ils en passe d'accélérer le rythme ?&alt;=rss

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