Colosse contre beau gosse : merci (lo)Loana !

Note : ce billet est la réponse à la question posée ici : http://trombines.blog.fr/2009/01/19/les-stars-et-moi-1-va-savoir-5406095/.

La scène, rigoureusement véridique, malheureusement, se passe fin 2001, à l'hôtel Ampère à Paris, dans lequel je devais réaliser une interview de Jenifer Bartoli. La réception m'indiqua le numéro de la chambre, au cinquième étage, aménagée en salle d'interview et dans laquelle on m'attendait. Sans tarder, je montais donc dans l'ascenseur en compagnie de Loana, qui se trouvait également sur les lieux pour d'autres raisons et qui montait dans sa chambre, au même étage.

Arrivé à l'étage, j'abandonnais sans vergogne celle qui quelques minutes plus tard allait me sauver la vie, je longeais prestement le couloir pour ne pas perdre de temps, et après un rapide coup à la porte, j'entrais dans la chambre sans y avoir été réellement invité. Erreur fatale ! Car le numéro de chambre indiquée par la réception n'était pas bon. Je me retrouvais donc dans la chambre d'un client de l'hôtel, dans laquelle un chien énorme, qui visiblement n'aimait pas les intrus, attendait le retour de son maitre...

Voyant la bête, j'eu un mouvement de recul, laissant la porte ouverte et fuyant dans le couloir. Le Bas-Rouge n'entendait pas me laisser filer comme ça et me sauta dessus avec une violence comparable à une chanson de Iggy Pop pour endormir un nouveau né.

Plus en avant dans le couloir, alors qu'elle n'avait pas encore atteint sa suite, Loana, interpellée par le bruit, revint en courant et sans peur ni hésitation,se rua sur la bête, étalant son opulente poitrine pour me libérer.

Le chien, qui manifestement n'était pas dressé pour attaquer mais seulement pour défendre aboya tout ce qu'il pu mais n'attaqua pas et pendant que je me remettais de mes émotions, notre star des piscines et ponctuellement dresseuse de chiens s'occupait de faire rentrer le molosse dans la chambre de son propriétaire.

La conclusion de tout ça, c'est que bien sûr, Loana a été très courageuse et je l'en remercie encore. Mais au fond, avec le caractère de chien de Jean-Édouard, il faut bien dire qu'en vrai, elle avait déjà de l'expérience dans la gestion des sales bêtes, non ?