Magazine France

Antilles françaises: Jégo revient pour dire non

Publié le 10 février 2009 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa

Jégo retourne en Guadeloupe, Fillon dit non à une aide directe de l'Etat
il y a 29 min
LeMonde.fr
Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Yves Jégo, va retourner aux Antilles avec deux médiateurs, a annoncé, mardi 10 février, François Fillon, tout en prévenant que 'l'Etat ne saurait, à l'évidence, se substituer aux partenaires sociaux dans les responsabilités qui leur reviennent'.

Le premier ministre opposait, ce disant, une fin de non-recevoir à la demande du patronat guadeloupéen de voir l'Etat participer au financement de la hausse réclamée de 200 euros sur les bas salaires. Le collectif 'Liyannaj Kont Pwofitasyon' (Collectif contre l'exploitation outrancière), à l'origine de la grève générale qui paralyse la Guadeloupe depuis trois semaines, réclame au nombre de ses 133 revendications contre 'la vie chère' une augmentation de 200 euros nets pour les bas salaires qui bénéficierait à 45 000 personnes.
Les 132 autres revendications ont été satisfaites, notamment un versement anticipé du revenu de solidarité active (RSA), une baisse du prix des carburants, le gel des loyers des logements sociaux en 2009, ou encore une baisse de 10 % des prix de cent produits dans la grande distribution.
Une médiation sera tout de même conduite par Yves Jégo, qui doit repartir en fin de journée avec deux négociateurs : le directeur général adjoint du travail, Jean Bessière, et Serge Lopez, directeur général du travail d'Aquitaine. Yves Jégo fera halte en Martinique, en proie depuis jeudi dernier à un mouvement de grève à l'appel des principaux syndicats de l'île pour 'une augmentation de 300 euros pour tous'.

Retour à La Une de Logo Paperblog