On n’en finit pas de m’interroger sur le sujet. Franchement je vois plus de raisons d’échouer que de réussir. Mais je vois au moins une raison d’être optimiste :
La Coupe du Monde est organisée en France la seule des 5 grandes nations avec la Nouvelle Zélande, l’Australie, l’Afrique du Sud et l’Angleterre, à ne jamais avoir gagné la Coupe William Webb Ellis.
C’est l’intérêt de l’International Rugby Board de voir la France à son tour s’adjuger la Coupe du Monde. Intérêt économique surtout.
Mais, allez vous me dire c’est la glorieuse incertitude du sport qui prévaut. Ce n’est donc pas parce que la France organise la Coupe du Monde qu’elle doit la gagner. Certes, mais dans un sport comme le rugby, où l’arbitrage est encore plus suggestif que dans les autres sports, si un arbitre ne peut pas désigner un vainqueur il peut en revanche provoquer la perte de son adversaire.
La Coupe du Monde 95 qui reste dans ma mémoire comme l’exemple d’une compétition arrangée d’avance avec la bénédiction du Board. Il fallait à tout prix que l’Afrique du Sud, pays organisateur, gagne le trophée. Les arbitres ont largement contribué à ce que les Springboks sortent vainqueurs en l’honneur de l’emblématique Président Mandela qui venait d’arriver aux affaires.
En demi finale contre la France. Quand monsieur Bevan refuse 3 essais aux français. Et en accorde un aux sud-africains. Quelques jours plus tard l’auteur de l’essai accordé par l’arbitre gallois reconnaissait qu’il n’y était pas.
En finale quand l’arbitre anglais Monsieur Morrisson ne siffle aucune pénalité contre les Springboks pendant toute la première mi-temps de la finale contre les All Blacks.
Bref, un arbitrage orienté pour arriver à une fin. Si donc, dans la coulisse, les hautes autorités du rugby mondial décident que cette année l’équipe de France doit gagner la Coupe du Monde elles ont le pouvoir de clôner les méthodes de 95. Et la France gagnera.
L’arbitrage s’adaptera...