C'est en constatant qu'il ne me restait plus que 5 minutes de batteries (et encore, plus j'écris, plus la perte d'autonomie s'accélère) que je me suis dit qu'il fallait que je me dépêche de boucler ma note. Premier élément de décision, de quoi parler ? Car après tout le sujet fait le texte. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi le sujet vient souvent d'une idée éclair qui se formalise sous forme de titre. J'ai le titre, j'ai l'idée, j'ai le contenu... On pourrait penser l'inverse et certainement que certains développent des tas d'idées qu'ils regroupent ensuite pour finalement décider du titre. Pour ma part, le titre se fait verbe, ce qui est moins cher (JC, si tu me lis, passe le bonjour à ton père).
Je comprends cette difficulté individuelle qu'on peut parfois avoir à n'avoir rien à dire. Moi-même parfois, je n'ai rien à dire. La preuve ! D'autant plus lorsque l'exercice est imposé. Ce qui fait la qualité, c'est bien souvent la spontanéité.
D'où l'on comprend les difficultés des entreprises à concevoir cette manière de communiquer sans comité de penser hiérarchisé, sans découplage entre ceux qui savent écrire et ceux qui vivent sur le terrain. Alors quand on s'impose d'être plusieurs à ne rien avoir à dire de spontané... Je plains également les directions soumises aux impératifs de la législation qui impose d'écrire comment on va bien à intervalles réguliers, ou tout simplement trimestriels.
Tout cela pour vous dire qu'un peu de rien, qui est quand même le titre qui m'a imposé le fond, ça fait parfois du bien.