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De l'or dont sont faites mes couilles

Publié le 11 février 2009 par Collectifnrv

De l’or dont sont faites mes couilles

( transparentes, légales, morales,  
imposables et déclarées)

Dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, Bernard-Marine K  
a nié solennellement tout "mélange des genres" et défendu son "honneur". 
"A aucun moment, ni au Gabon ni ailleurs, je ne me suis servi de mes fonctions ministérielles,  
je n'en avais pas besoin.

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Mesdames, messieurs les NRV,   
sachez le :  à aucun moment, ni au Gabon , ni au Kosovo, ni au  Kurdistan, ni en Birmanie, ni ailleurs,  ni même à l’élysée, pardon, au gouvernement , je ne me suis servi de mes fonctions ministérielles… 
je n'en avais pas besoin.   
A aucun moment je n'ai fait de mélange de genres, je n’en avais pas besoin.  
Car de genre , je n’en ai qu’un : paraître et faire le beau. J’ai toujours eu des dons naturels pour ça et je ne vois pas pourquoi je m’en serai privé , en privant du même coup tous ces pauvres hères Gabonais, Vietnamiens, Birmans, Kosovars , Kurdes et j’en passe …  
Car il a toujours été clair qu’on me rémunérait, et qu’on ne me rémunérait que pour ça, et pour la manière dont je savais ainsi si bien manifester mes remarquables qualités, humanitaires, pardon, humaines et professionnelles. Ces qualités que mes anciens collègues, décelèrent très tôt, pour aussitôt les jalouser. Ainsi ce félon de Rony B a-t-il pu raconter à qui voulait l’entendre que :

« Le côté Castafiore, cocotte de K, sa grandiloquence, ses coups de menton séduisent les uns et agacent ou exaspèrent les autres […] sur le côté « star system » de K. Il faut aussi rappeler que dans les bulletins de l’association, sur neuf photos sur dix, on voyait K. Il y avait déjà une espèce de culte de la personnalité».

Je démens formellement,  
comme je démens avec toute la puissance de mon orgueil, pardon mon honneur outragé, ses allégations ( nauséabondes, pour ne pas dire antisémites) selon lesquelles dès cette époque ancienne, j’aurai  pu trier les photos pour le bulletin ( de Médecins Sans Frontières) ; en  faisant deux tas, celles avec moi et celles sans. Pour ensuite choisir dans le tas de clichés me représentant. En réalité seuls les critères esthétiques et la charge émotionnelle associée aux images ont orienté mes choix, dans l’intérêt de tous !   
Qu’y puis-je si je suis photogénique et si les sacs de riz et les malheureux enfants sous-alimentés sont plus avantagés sous l’éclairage gratifiant de mon aura naturelle , de mon franc regard et mes belles dents ? 
Jean Lecanuet, jadis, n’a-t-il pas fait une belle carrière politique, sur ces mêmes remarquables qualités ? 
Je la connais bien la jalousie des médiocres ( proto-antisémites) , car dès cette époque je dus l’affronter, et me faire sortir comme un malpropre, par ces pisse-froid de MSF sous prétexte de mes manières de diva inutile et dispendieuse. Bien avant, déjà, j’avais compris, quand j’étais mao-spontex ( un caprice de jeunesse) , que ma petite taille me handicaperait pour atteindre les sommets que je visais ( les barricades et au-delà : le Panthéon qui n’étais pas loin), mais plus encore que mes magnifiques efforts pour passer la tête et surnager, en piétinant au besoin la vile piétaille, m’attireraient l’animosité des grincheux et des envieux de tous bords.  
Pourtant  il est venu le jour du triomphe des surcompensateurs. On en a bavé avec mon ami Nicolas (en voilà un qui me comprends , lui au moins), et lui il en a bavé plus encore que moi, alors c’est bien normal que ce soit lui, à présent, qui ait la plus grosse part de la galette; et moi, je ne le jalouse pas moi, je n'en ai  pas besoin.  
Alors de l’argent, j’en ai reçu, naturellement, mais quoi ?  
Je n'ai jamais signé un seul contrat avec un Etat africain (les birmans, les kurdes, et les autres je me souviens pas ). Jamais. Je n'en avais pas besoin.  
J'ai été un des consultants d'une entreprise française - Imerda ( que je ne connais pas et c’est par simple admiration que mes fans dans cette boîte m’ont ajouté dans leur organigramme et sur leur boîte aux lettres) - c’est donc par un heureux hasard qu’ils ont entendu parler de moi , apprenant que j’étais une pointure dans un domaine que je connais: celui du baratin mégalomaniaque, spécialement sur la médecine et la santé publique. Alors imaginez que sur trois ans de travail, j'ai gagné un peu moins de 6.000 euros par mois après impôts. Autrement dit , au total, au grand max 300 000 euros nets. C’est pas bézef finalement, par ce que j’ai du me coltiner là bas, siroter quelques cocktails, et j’avais même pas droit de faire des discours. Mais c’est quand même une performance , 300 000 euros pour quelques pages de rapport, si précieux qu’il est soigneusement mis sous clef et occasionnellement présenté à l’admiration des foules de malheureux gabonais, qui l’espace d’une contemplation ( de leur fiche d’assurance maladie vierge de toute prestation), peuvent au moins se dire plus riches d’un rapport inutile et ruineux à leurs frais. 
On fait de moi ligne après ligne un agent de l'étranger, un mauvais Français aux origines douteuses, âpre au gain. Depuis 40 ans qu'ai-je fait au Biafra, en Bosnie, au Vietnam, en mer de Chine, au Rwanda, au Kosovo, au Darfour, en Birmanie, en Somalie, au ministère de la santé, à la télé, dans ma chambre à coucher ? ( sans parler de la Belgique).  
Rien, c’est vrai, en dehors de me faire photographier un peu partout, mais on en a entendu parler , non ? 
Et aujourd’hui, c’est ça qui compte.  
Grâce à ces reportages, les Français savent ce que je fais. J'ai simplement, j'ai toujours été et je le serai toujours aux côtés des victimes du fisc.  
Et je démens pour conclure les allégations insidieuses et nauséabondes selon lesquelles Jean-Marie Bockel, aurait été sanctionné pour ses déclarations sur la "Françafrique".   
Jamais je n'ai demandé son changement d'affectation.   
Car , comme vous vous en doutez …  
Je n'en ai pas eu besoin.  
Afin que nul n’en ignore.  
Bernard-Marine Karmitzcouche

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Urbain


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