Des inquiétudes à éteindre !

Pour la deuxième fois en deux ans , l’Equipe de France s’est inclinée face à l’Argentine. Avec un écart plus grand cette fois -ci. 2-0 sans que l’on ai trop à redire. L’Albiceleste de Diego Maradona a tout simplement était plus forte. Quels engagements à tirer pour l’équipe de France alors ? Le premier, extra sportif, est que la côté de Raymond Domenech est toujours aussi basse auprès du public. Public marseillais que l’on peut avoir du mal a qualifier comme étant derrière son équipe. En effet, outre les “marseillais” comme Nasri, Mandanda, Carrasso ou encore Ribéry, tous les autres joueurs  ou presque ont été sifflé…Paradoxal quand l’on sait que cela faisait neuf ans que l’équipe de France n’était plus venu jouer au Stade Vélodrôme…pour la même raison qui expliquera peut être pourquoi les Bleus ne sont pas près d’y retourner.

Au delà de cela, sur le terrain un bilan s’impose. Outre quinze bonnes premières minutes, la France est rentrée dans le rang sans réellement pouvoir inquiéter Carrizo, le portier argentin. Certes il y a bien eu l’immanquable d’ Anelka (29′) mais cela fait bien maigre dans la musette tricolore. Car au sortir de se match les doutes l’emportent sur les certitudes.  Mandanda, dans son jardin, n’est pas exempt de tous reproche sur le premier but, Bacary Sagna a bu la tasse sur les deux buts, laissant l’opportunité bien amicale à Gutierrez et Messi d’inscrire les deux buts de la rencontre. Malgrès un bon début, Philippe Mexès est rentré lui aussi dans le rang, bien que l’on notera une envie non négligeable pour montrer aux yeux de Domenech qu’il mérite sa place. Mais en Equipe de France, l’envie ne suffit pas… Gallas est sorti du lot. Le Gunners a tenu son rôle de taulier pour annihiler quelques occasions argentines. Maigre pour une défense toujours en chantier. Et plus le temps passe plus ce manque d’assurance et de stabilité au sein de l’arrière garde française inquiète. 

Au milieu se n’est pas bien rose non plus. Bien que cela était plus ou moins prévisible. Le duo Toulalan - L. Diarra, bien que compétent dans son registre défensif, peine a donner de l’allant dans les phases offesinves, comme pouvaient le faire un Vieira ou un Makélélé, plus enclin à apporter offensivement. Ainsi lorsque notre armada offensive offre peu de solution comme hier soir, voilà nos deux récupérateurs perdus ne sachant pas quoi faire et facilitant donc la perte de balle. Car face à, l’Albiceleste, hormis quelques coups de Ribéry et à nouveau, l’immanquable d’Anelka, nos attaquants bleus n’ont pas fait étalage de leur talent. Gourcuff est apparu essouflé, résultat d’une saison déjà bien garni pour lui, Thierry Henry est apparu fantomatique, comme bien souvent en Equipe de France malheureusement. Quant à Anelka, sa présence a été perçu de part son nom couché sur la feuille de match. D’habitude véritable feu follet, l’attaquant de Chelsea s’est illustré d’une prestaton transparente.

Ce match face à l’Argentine aura au moins eu pour mérite de nous montrer deux choses. La France mérite son classement de 11eme nation FIFA, éprouvant des difficultés face aux meilleurs - car hier les hommes de Maradona, ils faut aussi le reconnaitre, ont été tout simplement meilleurs. L’autre enseignements à tirer est qu’il reste du travail à Raymond Domenech pour améliorer le rendement de ses troupes. La double confrontation face à la Lituanie les 29 Mars et 1er avril prochain serviront de match coupe gorge.