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Où sont mes trolls ?

Publié le 13 février 2009 par Nicolas J
Où sont mes trolls ?Peuples est un homme heureux : il a enfin des trolls (autres que Didier Goux). Rien que de penser à mes premiers trolls, je suis ému. Je verserais une larme si je ne craignais pas la déshydration. Qui n’a jamais eu de troll ne peut pas comprendre.
Peuples propose une définition du troll : « Le doux sobriquet de troll est utilisé sur la blogosphère pour nommer un commentateur particulièrement casse-couilles ». Elle est assez juste bien que troll ne pourrait pas figurer dans les mots croisés car c’est indéfinissable.
Moi qui suis zhautement zinfluent, j’ai découvert récemment une nouvelle catégorie de trolls, les trolls spammers. Des andouilles pleines de bonnes intentions qui viennent dans les commentaires de mon blog à moi pour diffuser des informations soit en s’imaginant qu’elles m’intéressent, soit en s’imaginant que les commentaires de mon blog sont aussi lues qu’un site pornographique comme celui-ci, soit en s’imaginant que je vais rebondir sur le sujet pour en tirer un billet qui fera date dans l’histoire de la blogosphère politique.
Le dernier en date signe « B.A. ». Je vais lui adresser un message privé. Les autres, ne lisez pas : « Mon canard, tu es un troll qui correspond assez bien à la définition de Peuples ». Je vais rajouter, d’ailleurs : « d’une manière générale, j’efface systématiquement les commentaires trop longs sauf ceux de Dorham parce que je l’aime bien, car j’ai la flemme de les lire et je ne vois pas en quoi un gugusse que je ne connais pas m’imposerait de consacrer cinq minutes de ma vie à lire des trucs alors que je pourrais choper un métro plus tôt pour arriver avant Tonnegrande au bistro et le faire rager. ». Je précise : « j’efface car, ne lisant pas, je ne peux pas savoir si le contenu du message est politiquement correct et ne risquerait pas de fâcher un juge en cas de procès ».
Quand on est jeune blogueur, lors des premiers trolls, on a un sentiment bizarre. Je me disais « Putain de bordel » (car je suis aussi intérieurement très grossier) « qu’est-ce qu’il vient me faire chier ce connard alors que je viens de produire du boulot pour animer mon blog, qui est mon espace de loisir à moi pour rigoler avec les copains et avec les gonzesses ».
C’est rageant. On perd sa sérénité.
Pourtant, il faudrait relativiser. Un troll est un type qui passe ses heures de loisirs à emmerder les gens. Ca ne peut être qu’un psychopathe. Ou un ivrogne.
Il faut donc l’ignorer. Ou alors, comme il est loin et ne risque pas de vous casser la gueule, lui répondre « Tu nous casses les couilles, abruti ». En fait, différents types de réaction sont mises à notre disposition par le Dieu créateur des blogs. La première est de ne pas répondre. A ce sujet, il est important de ne pas répondre aux trolls des autres, vous ignorez la réaction des tauliers. Il m’arrive de répondre à ceux des autres quand je sens que « l’autre » panique ou quand je sais qu’il n’est pas là. La deuxième est d’effacer le ménage mais vous courrez le risque que l’autre fasse un caca nerveux et vous traite d’affreux censeur ce qui nécessitera que vous effaciez son caca. Ainsi, quand j’efface, je me justifie. Par exemple : « Je vais éviter à mes lecteurs de lire tes conneries sans intérêt ». La troisième est d’en rigoler et de rebondir pour en faire billet pour amuser vos lecteurs. La seule réaction à ne pas avoir est de lui répondre. C’est très difficile. J’échoue souvent.
Je vais faire un rappel avant d’entamer ma longue journée de labeur : les trolls sont dans les commentaires, or les commentaires ne sont lus que par vos amis qui prennent évidemment votre défense. Les commentaires des trolls passent donc, par nature, pour ridicules. Ils sont cons, les trolls : ils l’oublient souvent.

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