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Petits messages et grande littérature

Publié le 14 février 2009 par Renelenoir
Qui d'entre nous n'est pas, plusieurs fois par jour, lassé ou exaspéré par l'inanité et l'absurdité des messages délivrés par son ordinateur ?
Loin d'être une source d'énervement, grâce aux Nouvelles Brèves de Couloir, ces mots (maux ?) informatiques peuvent devenir très facilement des "vecteurs d'apaisement" en imaginant ce que les grands auteurs du passé auraient rétorqué : [*]
- À l'interrogation "voulez-vous envoyer, enregistrer ou ignorer les modifications apportées ?",
Blaise Pascal répondrait «la sagesse nous envoie à l'enfance», alors que Federico Garcia Lorca indiquerait que «le théâtre est le baromètre qui enregistre» et que Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais s'exclamerait «feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce que l'on ignore ... voilà toute la politique».
- Confrontés à l'oxymore "choisissez annuler pour continuer",
Marcel Proust dirait "qu'un même fait porte des rameaux opposites et le malheur qu'il engendre annule le bonheur qu'il avait causé" et Saint Augustin proclamerait philosophe "le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède".
- Suite à "l'alerte" "vous êtes sur le point de supprimer des documents de cette vue",
Victor Hugo tonnerait que "le défaut supprime la perfection, et l'excès ne supprime pas la grandeur" pendant que Stendhal rappelerait que "la vue d'une belle mer est consolante".
Brèviquement votre ...
Références :
- [*] Pour en savoir plus sur les oxymores et leur utilisation en entreprise se reporter au chapitre «bonnes figures» du livre Brèves de Couloir (Mots & Cie - Editions Mango - 2007). Le procédé consistant à confronter messages informatiques et citations d'écrivains a été inauguré dans le chapitre «la calculette de poche».
- http://evene.fr/
- http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=17004303
René Lenoir www.brevesdecouloir.fr

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