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Stockpress

Publié le 24 août 2007 par Bernard Carlier

Les salaires des patrons français font le grand écart , article de La Tribune du 19 juillet 2007 (article datant du mois dernier mais très intéressant !)

Le salaire d’un PDG d’une grande entreprise s’élevait à 127.400 euros annuels net en 2005 contre 43.300 pour les dirigeants de PME. Il a augmenté de 1,3 % en moyenne par an en dix ans.Noël Forgeard, Antoine Zacharias : la feuille de paie des patrons fait régulièrement la une des journaux. Une étude récente de l’Insee fait le point sur les évolutions des plus hautes rémunérations dans les entreprises à fin 2005. Cette photographie est néanmoins incomplète. Si primes et salaires sont pris en compte, les stock-options et l’intéressement sont en revanche exclus du champ de cette étude.

Premier enseignement, entre 1995 et 2005, le salaire moyen des PDG des moyennes et grandes entreprises a augmenté sensiblement plus vite que celui des cadres : 1,3 % par an en moyenne pour les premiers contre 0,2 % pour les seconds. Deuxième enseignement, en termes de salaire il y a patrons et patrons. ” Les 10 % les mieux payés ont des salaires près de 5 fois supérieurs aux 10 % les moins bien rétribués “, précise l’Insee. Ainsi le salaire d’un PDG d’une moyenne-grande entreprise (+ de 50 salariés dans l’étude) s’élève en moyenne à 127.400 euros annuels net en 2005 (10.616 euros par mois) contre 43.300 euros annuels pour les dirigeants des entreprises de plus petite taille (soit environ 3.600 euros par mois, ce qui équivaut aussi au salaire touché par un cadre du privé). ” Puisse cette étude ramener les Français à la réalité. Les patrons de PME ne sont pas surpayés “, a réagi hier la CGPME. Le secteur d’activité est aussi déterminant dans le niveau de rémunération de son dirigeant. Les activités financières et immobilières sont les plus rémunératrices pour les PDG.

En France, la différence se fait avec les Stock-options

Cette enquête remet aussi en cause certaines idées reçues. Le patron n’est pas toujours le plus gros salaire de son entreprise. Dans 20 % des cas, relève l’Insee, il est devancé par certains de ses salariés. Mais l’étude ne prend pas en compte tous les revenus du capital, en particulier l’attribution des stock-options. En 2005, les options représentaient 38 % de la rémunération globale des présidents du SBF 120. Ce type de rémunération des PDG français en font les patrons les mieux lotis en Europe (voir ” La Tribune ” du 12 juin). Avec des revenus semblables à la moyenne européenne, la différence se fait sur les stock-options et autres parachutes dorés qui font enfler les rémunérations.

Prenant en compte l’émoi suscité par les affaires Vinci ou EADS, le projet de loi sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat en cours d’adoption au Parlement va durcir le régime fiscal des plus-values des stock-options données ou héritées. Quant aux parachutes dorés, leur attribution sera désormais conditionnée à des critères de performances et, s’ils dépassent 1 million d’euros, ils ne pourront être passés en charges déductibles de l’impôt sur les sociétés.

En savoir plus, www.latribune.fr

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