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Péril en la forêt

Publié le 19 juillet 2007 par Brigitte Contois

Pari fou mais je l'ai tenu. J'avais très peu dormi la veille du parcours et je n'étais pas en forme du tout. J'avais chargé mon partenaire de prendre les sacs dans l'unique voiture pour se rendre au golf. Sur le parking, lors de la préparation, je mets mes chaussures, me retourne sur mon sac de golf et reste dubitative pendant un moment. Le 7, le 9 et tous mes wedges étaient absents. Ils n'avaient pas été remis dans le sac (par mon partenaire !). Il s'est confondu en excuse mais j'étais morte de rire. Le parcours s'annonçait pire de tous les parcours. J'avais donc mon driver, le 8, le 5 et 2 bois de parcours, même les 3 et 4 en fers étaient enlevés. Je vais sortir un gros klaxon la prochaine fois que je joue dans un golf en forêt. Attention tous aux abris ! J'ai bien joué, empruntant les clubs aux partenaires. Mais le meilleur moment est lorsque j'ai pris mon driver et j'ai tapé un tronc, j'ai eu au moins 2 écureuils de chacun des arbres aux alentours et au moins 4 lapins qui ont détalé dans les fourrés. C'était à mourir de rire de voir les écureuils descendre en cinquième vitesse et les oreilles de lapins éviter l'apoplexie pour ne voir qu'un fourré qui tremblait encore de toute la faune qui venait de s'y planquer. Malgré une forme zen et un sac ultra léger, j'ai fait de jolis coups. Comme quoi il faut vraiment jouer zen pour apprécier une partie de golf. Surtout il n'y a eu aucun blessé chez les écureuils ou lapins. Jusqu'à maintenant je n'ai cogné aucun animal (golfeur inclus) sur le parcours, pourtant j'ai déjà tapé 3 fois de suite le ramasse balle sur le practice, il se porte toujours bien, je rassure aussi.


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