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Hasta la vista Schwarzenegger!

Publié le 18 février 2009 par Hugo Jolly

http://www.citizenside.com/fr/photos/manifestations/2008-09-15/9618/manifestation-contre-schwarzenegger-a-los-angeles/package/47710-los-angeles-california-september-15-protest-governor-s-office-023.jpg

En 2003, Arnorld Schwarzenegger était élu en Californie où déjà, les finances publiques étaient chancelantes. Mais elles ont continué de se détériorer sous la gouverne du sauveur hollywoodien, à tel point qu’aujourd’hui, la dette publique se chiffre dans les 40 milliards.

Monsieur Schwarzenegger est en attente que le sénat adopte un budget pour son État, lequel est le 8e État économique du monde. Mais jusqu’ici, ni les démocrates majoritaires dits «progressistes», ni les républicains minoritaires ne s’accordent sur l’autorisation de ce budget, l’une et l’autre des parties diamétralement opposées par des idéologies économiques qui se différencient assez visiblement par des tenues de responsabilité assez différentes l’une de l’autre.

Jusque là, tout ce que propose le républicain d’allégeance, laquelle n’est pas si réciproque que ça, c’est d’assainir les finances en coupant des postes au public et en augmentant l’imposition, sinon en coupant des postes (20 000) au fonctionnariat. Par exemple, Schwarzenegger voudrait hausser les impôts de 14 milliards et couper les services publics de 15 milliards, comme quoi même Hollywood sait faire payer le prolétariat pour ses abus du passé. Et cela n’a pas tardé à raviver les flammes si réputées des manifestants californiens qui, très rapidement, sont sortis dans la rue pour protester contre l’odieux.

Comme autre exemple de défaillance économique, les remises d’imposition seront retardées et au lieu d’un chèque, les sur-payeurs recevront un certificat attestant de leur dû. Imaginez un instant que des milliers ou des millions de familles aient pu comptabiliser ce chèque dans leur budget à court terme, comme porte de sortie, afin d’éviter de justesse, la faillite qui affame le reste de leur pays…

Depuis déjà quelques semaines, les chantiers d’autoroutes sont abandonnés, tout comme il était possible de voir de pareils exemples ailleurs dans le monde sur divers sites de construction.

Les États-Unis d’Amérique sont au bord de la faillite et tout ce qui les sauvera de cette certaine chute, c’est le martyr des prolétaires qui, comme toujours, paieront la note des abus bourgeois. Ni Schwarzenegger, ni quelconque autre messie ne sauvera les prolétaires, il est temps qu’ils se sauvent eux-mêmes.

Hasta la vista, Schwarzenegger!

Hasta la vista, capitalisme!


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