Le déclic ou l’instant “t”: le sien, le mien…..

9 mois. 9 mois arriver à me mettre avec mon cheval, à ne plus frôler la crise d’apoplexie à la moindre accélération de la bêêêêête, manquant lui arracher trois dents ou de sauter dans le vide à chaque coup. Quoi que le sort en ait parfois décidé à ma place et qu’il m’arriva plus souvent à mon tour de me retrouver cul par dessus chemise.

C’est long. Je peux bien l’avouer, j’ai eu peur de lui pendant tout ce temps. Peur de son imprévisibilité de jeune -quoi que très très raisonnable compte tenu de son âge-, de ses trouilles en extérieur, de ses originalités en tous genres comme la fois qui ma valu de grimper sur un talus plus que pentu pour éviter…. un malheureux chewing-gum collé au sol.

A y est! J’ai passé ce cap. J’ai eu mon déclic!!! Il y a peu j’en conviens mais quoi qu’il arrive, je tente de garder la direction et quand la crise quelle qu’elle soit est passée, le prends mon pouls et constate oh! soulagement que l’infarctus n’est pas pour aujourd’hui

C’est pas le tout, mais avec mes-âneries-de-pendant-9-mois, j’ai réussi à ficher la trouille à mon cheval notamment au galop qu’il refuse de prendre avec moi. Je travaille la chose depuis disons 3 semaines, et avec un maximum de conviction de puis 10 jours.

Bah, aujourd’hui je constate que Prince vient d’avoir son déclic. Pas moyen de faire quelque chose en carrière sans que cela finisse au galop, à main droite, à main gauche, aux autres

en ligne froite ou dans les virages. Du coup petit changement de programme, nous avons travaillé?…..le galop! Même au bout de 30 minutes à ce rythme là, quand je fais pour travailler deux trois minutes au pas, il me prendra un galop de la mort sans aucune tenue (pourtant il avait ce fout* gogue nom de nom!!!) et un pillé net devant la lice. Pitain, j’ai cru ma dernière heure arrivée: le pouls la montre., le