Magazine Côté Femmes

Je l'aurais un jour, je l'aurais !

Par Angie21

5d64fd6ef4ce1e07.jpg

Si vous fréquentez les salles de sport, vous n'avez jamais remarqué qu'il y a toujours une fille qui a tout pour elle, le genre de fille qui vous colle des complexes aussi vastes qu'un continent entier ? Non pas qu'elle soit plus jolie ou physiquement plus attirante, mais face aux même situations, elle ne vit pas les mêmes tourments que vous.

Vous, lorsquez vous entrez au fitness, vous saluez les gens autour, peut être même que vous connaissez deux ou trois membres, vous vous arrêtez pour leur parler quelques instants, mais pas trop, après tout, vous n'êtes pas là pour discuter mais pour suivre le cours de step qui commence dans à peine 4 minutes. Vous êtes à la bourre, il vous faut vous hâter pour vous changer.
La fille, non seulement, elle est là depuis un petit moment déjà, elle a pu se changer tranquillement au vestiaire, mais en plus, elle connaît tout le monde. Pas une seule personne n'échappe à son "amitié".


Ca y est, vous êtes prêtes, malgré une chaussette mise à l'envers dans la précipitation, mais qu'importe, personne ne verra la maladresse sous votre pantalon de jogging trop grand et diforme à force des nombreux lavages mais tellement moelleux. Vous entrez dans la salle, là aussi, vous saluez timidement les personnes qui souffrent s'entraînent avec vous et vous prenez place, si possible, dans un coin au fond de la salle.
La fille, elle est déjà là. Mais elle ne s'est pas placée dans le fond ou sur les côtés, elle est tout devant juste derrière le prof. Vous pensez que c'est pour mieux suivre les pas. Ah vous croyez ? La fille, sachez le, elle connaît déjà tous les pas, même si le prof a décidé, à la dernière minute, de changer de choré (comme il disent...).
Alors que vous, vous peinez à trouver le rythme, la fille, elle sait ce qu'elle fait, elle enchaîne les mouvements sans aucune fausse note.

A la fin du cours, alors que vous êtes trempée de sueur, haletante, les joues aussi rouges que le drapeau suisse et le cheveu collant au front, comme si vous étiez passée dans une essoreuse, la fille, elle est tout juste suintante et sa queue de cheval légèrement de travers. Et alors que vous, vous rasez les murs pour qu'on ne vous voit pas trop dans cet état de délabrement total, la fille, elle parade telle un paon en pleine roue.
De route au vestiaire, alors que vous n'avez eu le droit qu'au vestiare du bas qui doit être libéré tous les soirs, la fille, elle a aussi droit au vestiaire du haut, gratuit et sans restrictions, mais dont la disponibilité atteint les six mois. Ca vous oblige à trimballer votre barda complet pour sortir de ce haut lieu de torture détente avec au moins une figure humaine, alors que la fille, elle possède tout ce qu'il faut sous la main pour sortir aussi fraîche que quand elle y était entrée.
Et pendant que vous déclinez les offres des apéros organisés à la sortie de la salle de sport parce que vous devez absolument rentrer et nourrir le perroquet capricieux et teigneux prénommé Aldo de votre vieille voisine, partie voir son fils, la fille, elle, parce qu'elle sait dire non à ses vieilles voisines, vous lance la bouche en coeur "oh c'est dommage, ce ne sera pas pareil sans toi.

Mais en la voyant partir, si joyeuse, vous vous promettez à vous même : "je l'aurais un jour, je l'aurais" !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Angie21 523 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog