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Nettoyage en profondeur

Publié le 21 février 2009 par Do22
Je ne vous ai pas écrit depuis deux semaines. Pas envie, pas inspirée, en plein nettoyage, récurage intérieur avec balai, torchons, aspirateur, tuyau à grande eau, laine d'acier, brosse et produits décapants !!! Rien de moins... et je suis encore avec quelques torchons.... et mouchoirs !
Nettoyage en profondeurLe résumé de l'histoire est ici jusqu'au 9 février. J'ai ensuite manqué 50% de temps au bureau la semaine suivante, complètement à plat, malade, bronchitique et d'une grande faiblesse. J'ai fait une première journée complète le vendredi 13. Cela faisait très très longtemps que je n'avais pas été aussi malade.
J'avais un choix à faire : aller voir le docteur et prendre des antibiotiques ou passer à travers avec mes produits naturels, ce que j'ai choisi de faire. Ayant pris beaucoup d'antibiotiques dans ma (jeune) vie, ma flore intestinale a été complètement détruite et l'équilibre floral long à se refaire. La gomme de sapin, les tisanes, les vapeurs de thym, sapin et origan ainsi que d'autres produits naturels ont fait partie de ma pharmacopée pendant que des soupes de légumes ont été ma nourriture physique une partie de la semaine dernière.
De l'aide SVP !
Le lundi, j'ai demandé à mon ami Karl s'il «n'avait pas envie de venir faire à manger à la malade ?». Il est venu et a commandé du chinois !
Le mardi, je me suis débrouillée avec une soupe du congélateur et du pain. Je n'avais pas faim de toute façon.
Mercredi, Karl m'a demandé si un demi-poulet cuit du Métro me tentait.
- Oui mais au prix qu'ils sont maintenant, ça revient moins cher d'acheter des poitrines de poulet.
- Ok alors, je vais acheter ça.
Une demie-heure plus tard, Karl était à ma porte, me donnait les poitrines de poulet et... repartait chez lui. Je n'avais pas la force de me mettre à cuisiner. J'ai donc sorti un spaghetti tout fait du congélateur...
Cette anecdote m'a fait encore voir combien je résiste encore à recevoir, malgré moi. Je reçois un peu...
Nettoyage en profondeurVers la fin de la semaine, j'ai eu envie d'écrire un courriel à tous mes amis et connaissances pour leur dire que j'étais malade, que j'avais besoin d'aide, de présence, que j'EXISTE, tout simplement, car c'est ainsi que je me sentais : un fantôme. Je n'ai pas envoyé ce courriel et suis restée dans mon trou de souris. J'allais bien finir par m'en sortir, c'était pas la première fois que je me sentais seule et peu bien !!! Nettoyage en profondeur
Néanmoins, à bout de force le samedi, j'ai écrit un courriel à un couple d'amis thérapeutes qui travaillent à distance. J'envoyais un message dans l'univers, sachant qu'ils ne regardaient jamais leurs courriels les fins de semaine et que je n'aurais probablement pas de réponse avant lundi soir...
Deux heures plus tard, j'avais une réponse ! Par chance, Marie avait dû aller voir quelque chose dans sa boite de réception. Elle m'a répondu que j'étais très probablement en train de faire un grand nettoyage du passé, de blocages, de croyances, etc., et que les déblocages faisaient notamment suite aux massages métamorphiques que j'avais reçus récemment. Elle a fait des tests de son côté et son chum a testé aussi pour, finalement, me conseiller d'aller chez le doc et de prendre des antibiotiques, que mon corps était à bout. De leur côté, ils ont fait un traitement à distance. Ce courriel fut un magnifique cadeau qui m'a touchée beaucoup.

L'hôpital

J'ai donc pris mon courage à deux mains et suis allée à l'urgence, n'ayant pas de clinique sans rendez-vous dans mon coin. Je suis arrivée à 14h. A 14h30, affalée sur une chaise à la salle d'attente et croupissant de faiblesse, rêvant de mon lit, je vois une dame avec un masque, qui tousse. Je lui demande depuis quand elle est là. «10h ce matin», m'a-t-elle répondu.
Wow.... Je suis allée voir la réceptionniste et lui ai dit que je ne tiendrai pas 4-5 heures à attendre le doc. Elle m'a conseillé d'au moins voir l'infirmière qui fait le «triage» pour savoir qui est le plus urgent. J'ai accepté et suis allée me rasseoir, le temps d'entendre mon nom dans le haut-parleur. J'ai remercié la réceptionniste en passant !!!
L'infirmière m'a fait des tests, posé des questions. Tension à 152. Jamais eu une tension aussi élevée, du moins pas à ma connaissance. Pas de fièvre, rien d'urgent à première vue.
- Retournez dans la salle d'attente. On va vous appeler pour voir le médecin.
- Combien de temps, d'après-vous ?
Je ne suis manifestement pas une urgence...
- On ne peut vraiment pas vous répondre...
Je suis sortie et suis allée signer mon bon de sortie avant de rentrer chez moi. Ce temps d'attente était un signe pour moi... que je n'avais pas à prendre d'antibiotiques.

La St-Valentin

Je suis allée à mon souper de St-Valentin avec trois amis et nous avons passé une belle soirée.
Ceci dit, dans la nuit, je me suis réveillée vers 1h30 dans un cauchemar : je voyais un ami devant moi et j'avais la nausée, l'écoeurite aigue, j'avais envie de vomir. Je me suis comme forcée à me réveiller pour  sortir de ce cauchemar, pour me rendre compte que j'avais effectivement la nausée, physiquement ! Je me suis levée et suis allée rapidement à la salle de bain...
Je n'ai pas vomi, finalement, mais je suis restée une quinzaine de minutes à côté de la toilette avant d'aller me rendormir. Je n'avais pas ressenti un tel sentiment de nausée-envie de vomir depuis bien des années.

Apprendre à demander et à recevoir

En me réveillant le dimanche, j'ai senti que «ça avait donné l'tour», que j'allais mieux, enfin. Le traitement à distance de mes amis et le rêve - un nettoyage aussi - m'ont permise de reprendre de l'énergie et du mieux chaque jour qui a suivi.
Je voulais cependant m'assurer que ma tension était correcte. Je suis donc allée à la pharmacie du coin pour faire prendre ma tension. Eh bien, juste le fait d'aller oser demander ça au pharmacien m'a fait «travailler» !!! Oh que mes enjeux sont encore forts quand il s'agit de demander de l'aide et d'avoir quelqu'un qui prenne soin de moi. Toujours est-il que j'ai passé par-dessus pour me rassurer et décider que je ne retournerais pas à l'hôpital.
Plus tard dans la journée, je regardais une émission à la TV quand je me suis mise à me sentir émue puis à avoir carrément envie de pleurer. Je me suis laissée aller, sans raison. Je me suis quand même demandée si mes hormones ne commencent pas à me jouer des tours car cela fait plusieurs mois que je suis émotive quand je vois des moments touchants à la TV comme Donnez au suivant ou Les anges de la rénovation ! En fait, je sentais une profonde tristesse. Sentiment que je porte depuis des années, sans savoir d'où il vient, sans connaître sa cause. Je me suis laissée aller à la vivre, tout simplement.
Nettoyage en profondeurJ'ai ensuite écrit un petit courriel à un ami que j'aime beaucoup, des fois qu'il aurait du temps, avec ou sans sa blonde que j'aime aussi, pour aller prendre un thé ou une marche. Encore là, j'ai fait l'effort de demander quelque chose pour répondre à un besoin, pour me faire plaisir.
Vers 16h, le téléphone a sonné :
- Je viens de prendre ton courriel ! Que dirais-tu de venir manger une pizza avec nous ce soir ?
Je suis restée sous le choc, ne m'attendant pas à une telle invitation.
- Heu... avec plaisir ! Vers quelle heure ?
- Viens-t'en !
J'ai ainsi passé une super soirée à la bonne franquette, à parler de moi, d'eux, de la vie, de pizza et de cristaux, d'eau et de voyages. Parfois, je réalisais ce que j'étais en train de vivre : j'étais en train d'apprendre à recevoir, à SENTIR que je recevais, ce que je suis en train d'apprendre vraiment ces temps-ci. J'avais osé demander et la vie m'a répondu presque instantanément... en mieux que ce que j'avais demandé !

Lundi, j'ai envoyé un courriel à Marie pour lui dire que j'allais mieux et la remercier. Mardi, elle m'appelle en me disant qu'elle a refait des tests pour moi, suite à mon courriel, et que cela revenait encore à confirmer ce qu'on savait déjà : tout ce que je me fais vivre depuis 10 jours est un profond nettoyage d'enjeux du passé pour m'amener à m'ouvrir et à recevoir, notamment. Elle me suggère aussi de prendre un produit homéopatique équivalent à un antibiotique, que son pendule lui a confirmé ce fait plusieurs fois. Connaissant Marie et ses capacités, j'ai donc été chercher ledit produit et ai commencé à le prendre.
La suite dans l'article suivant, j'en ai beaucoup à raconter aujourd'hui !



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