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Rigidité et manque d’ouverture au Café Rouge

Publié le 21 février 2009 par Chrisos

C’est triste à dire, mais la crise opérera une sélection, parfois un peu violemment. Pas mal d’établissements moyens, qui ne s’adaptent pas à la nouvelle donne et qui en sont encore à appliquer des méthodes inefficientes, disparaitront.

Dernier exemple en date, au Café Rouge (à la place du bar-restaurant Guillaume, 32 rue de Picardie, 75003 Paris), un vendredi soir, vers 23h20. Après avoir bien diné au Glou (rue vieille du Temple), nous cherchons un endroit où prendre un verre à six. J’avais bien aimé le cadre du Guillaume et me souvenait y avoir bu un verre dans la grande salle, agréable. Après avoir retrouvé l’adresse en live (rue de Picardie, pas rue de Bretagne, juste en face du Carreau du Temple), nous découvrons que le nom a changé et que la déco a été un peu refaite, style lounge, avec, sans surprise, du rouge. La nourriture a l’air sans prétention, mais certains trouvent ça pas trop  mal. Sur CityVox, les avis continuent de louer le cadre, mais la cuisine de Guillaume est regrettée.

C’est vide à 80%. Un petit groupe prend un verre en face du bar, mais, dans la grande salle, il n’y a que deux couples, à tout casser, finissant de diner. Nous voyons bien que les tables dans la grande salle sont dressées pour accueillir des personnes qui souhaiteraient diner. Soit, mais il est presque 23h30, il n’y a pas grand monde. Logiquement à partir d’une certaine heure, il ne serait pas choquant de servir seulement à boire. Mais non, impossible de nous asseoir là où nous le souhaitons. Ce n’est pas grave, nous irons ailleurs (à l’Experimental Cocktail Club, bondé, mais où nous trouverons quand même des places assises!).

Comment peut-on se permettre de refuser six clients, qui veulent prendre un verre autour d’une table, dans la grande salle? Cela ne coûte presque rien d’enlever les couverts, il n’y a pas de risque de ne pas pouvoir accueillir d’éventuels clients qui souhaiteraient diner, vu le grand nombre de tables vides. Bref, je trouve ça incompréhensible et pas du tout commerçant. Qu’un endroit plein à craquer et victime de son succès fasse la fine bouche et se permette ce genre de comportement mesquin, c’est déjà limite, mais ça peut se comprendre, qu’un endroit moyen (un coeur au FigaroScope, ce n’est pas folichon) se permette ce genre de conduite, c’est n’importe quoi!


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