Nous voilà au début d'une semaine qui s'annonce compliquée niveau sommeil. Avec les Championnats du monde d'athlétisme à Osaka et l'US Open de tennis à New York, les nuits vont être courtes... L'Athlé, c'est quand même le sport roi, le plus "simple" dans son esprit puisqu'il s'agit de courir le plus vite, de lancer le plus loin ou de sauter le plus haut. Des gestes qui paraissent d'une grande simplicité mais qui sont en réalité d'une très grande technicité. L'athlé, c'est la base de tous les autres sports majeurs où l'on court ou où l'on saute. Respect complet pour les heptathlètes comme ici en photo la Suédoise Karolina Klüft et pour les décathlètes. Les images à l'arrivée du 800 de l'heptathlon et du 1500 du décathlon sont toujours très intenses et surtout très fortes de communion entre des concurrent(e)s adversaires durant deux jours mais qui, une fois la dernière ligne d'arrivée franchie, se retrouvent pour partager l'hommage du public. J'adore.

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J'en profite aussi pour mettre en exergue les efforts de communication de la fédé d'orientation (www.ffco.asso.fr). Plutôt que de se lamenter qu'on ne parle pas de leur discipline, comme c'est le cas pour beaucoup de sports, certaines personnes se bougent (Virginie...). Evidemment, les titres de Thierry n'ont pas fait la une de L'Equipe. Il me fut même impossible d'en caser quelques lignes dans le journal vu le peu de place accordée aux "petits sports", espèce en voie de disparition dans le journal (et je crains que ça n'aille pas en s'arrangeant...). Mais grâce à lequipe.fr, qui a eu la gentillesse d'accueillir quelques brèves, ces Championnats du monde ne sont pas passés complètement inaperçus. Et tant mieux car les orienteurs, véritables athlètes, méritent pleinement cette reconnaissance.
Et tant que j'y suis, bravo à Super Copine qui a pris la 3e place des Championnats de France sur le longue distance, malgré un gros manque de pratique et un physique pas complètement intact après avoir notamment couru la 6000D il y a trois semaines.
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Samedi était donc publié un portrait de Davit Zirakachvili, un pilier géorgien. Comme d'habitude, une petite merveille de papier. Un reportage qui vous transporte dans les montagnes du Caucase et qui vous donne l'impression d'être en décalage horaire une fois la lecture terminée. Extraits:
JC écrit: "Ici en Géorgie, manger n'est pas se nourrir, manger c'est partager, c'est vivre, raconter. Chaque fois que l'on se retrouve entre amis, parents, invité de passage, on remplit la table de poissons de rivière, de chachlik, de chachapuri , et les verres. Inlassablement. Parce qu'ici on fait tout davantage."
Décla du joueur sur son arrivée à Aubenas: "J'ai pris l'avion. Personne ne m'attendait, je ne parlais pas un mot de français. Après deux jours, j'ai fini par arriver à Aubenas, je me suis directement rendu à l'entraînement et après, j'ai vu tout le monde partir chez lui, me laissant seul comme ça sur le terrain... Chez nous, on se bat pour inviter l'étranger..."
Et surtout: "Souvent les entraîneurs nous disaient: les gars, ce match ça va être la guerre. Mais nous, en Géorgie, on sait ce que c'est que la guerre. Et on sait que c'est tout sauf un match de rugby..."
Voilà pour moi une réponse sans équivoque à ceux qui utilisent en permanence des mots grégaires dans leur vocabulaire sportif. Perso, quand je vois un papier de présentation d'un match de rugby titré "Deux armées en marchent", eh bien ça me choque... Mais sans doute suis-je trop utopiste... Comme d'habitude.