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Un dimanche de crise

Publié le 22 février 2009 par Yannriche @YricheCoffee
En période de crise il faudrait que les différents bords politiques, mais aussi les syndicats et patronats s'accordent à trouver un consensus pour proposer et mettre en œuvre des solutions partagées.
Les informations du jour montre qu'il en va tout autrement, le jeu politique étant préféré à celui du jeu collectif de la sortie de crise. Commençons par le voyage de Besancenot parti en Guadeloupe pour prendre des leçons de syndicalisme et de lutte... le vocabulaire effraie, en même temps c'est Besancenot il ne faut pas en attendre grand chose d'autre.
Ensuite il y a le décrochage de Sarkozy dans les sondages. Logique il a oublié de gérer la Guadeloupe et sa méthode de management ne peut pas résister aux crises, en particulier quand les solutions ne sont pas immédiates. Son omniprésence écrase ses ministres qui du coup finissent par être désinvestis ou désavoués, je vous renvoie à ce sujet à un bon livre de management sur la question "Objectif zéro sale con".
Ségolène, elle aussi de passage en Guadeloupe, nous rappelle que quand le peuple a faim il révolutionne! Passionnant!
Le comité Balladur accouche lui d'une souris, le millefeuile administratif est trop important, l'opinion et les différents partis de droite et de gauche se résignent à voir disparaitre les départements, et bien non surprise, sans doute pour contre-carrer les pouvoirs régionaux à gauche (21 sur 22 région) et garder quelques conseils généraux, c'est un passage à 15 régions et un conseil territorial qui est préconisé, suspecte manoeuvre de prime abord.
Tenez justement, la Guadeloupe département aurait pu fusionner avec la Guadeloupe Région, mais non, un référendum perdu en 2003 ne l'a pas permis. Alors peut être qu'avec Balladur ce sera une région d'outre mer avec la Martinique et la Guyane?
En fait de solution (pour la Guadeloupe) il faut bien voir que les problèmes sont multiples, d'une part des situations de monopoles qui ne permettent pas d'obtenir des prix concurrencés, d'autre part une économie fragile dûe à la taille des marchés (insularité) et enfin à l'amplification de ces problèmes avec la crise économique et un territoire qui n'arrive pas à résoudre ses racismes. Problème complexe qui nécessitera du temps avant que les partenaires puissent se faire confiance et trouver ensemble les portes de la sortie de crise.

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