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Karim Achoui : le polar dans la peau !

Publié le 25 février 2009 par Boukhari Nacereddine @argotheme

Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

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Le sulfureux avocat est tellement photogénique qu'il fait, dirait-on, des jaloux. La délectation de Karim dans les médias avec rébellion, charisme et sérénité tous plus qu'attachants qu'arrogants, rayonne d'un tact invisible sur biens des tronches françaises affidées au pouvoir ou à l'opposition, puisque c'est la politique qui a la première théâtralité, et dont la télé expose journellement des scènes à ses auditeurs. Et c'est l'encombrant et le déplaisant qu'il faut écarter et qu'on passe au lynchage... La solitude du coureur de fond, disent les adages des commentateurs !

 

L'ascenseur social bloqué pour un beur qui glisse en empruntant les escaliers !

Il y a de quoi se demander si l'avocat Karim Achoui a bien trempé dans l'évasion de son client Antonio Ferrara ? En partant de l'argument qui l'accable, et qu'il dément catégoriquement, d'avoir fourni un téléphone au détenu ennemi public, nous voilà dans une saga digne de notre belle ère de la communication où les personnages de la vie publique sont extraits de leur cadre professionnel et liés, bras et pieds par leur vie privée, comme des proies pour alimenter la matière médiatique.

Epoque du people qui a fait de Rachida Dati l'héroïne, d'une série qui a pour titre la charmante et indésirable ministre, où l'épisode du père de son bébé a l'épilogue la plus attendue ... Envahissante Beurette, au Bling-Bling intolérable que 260 magistrats ont parié à la faire plier au supplice de demander publiquement pardon à deux de leurs collègues que la hiérarchie a sanctionné, rien que ça ! D'ailleurs seul le parfum de scandale donne comme thématique à cette pratique d'un journalisme, marchandiseur pour âmes sensibles...

Avec les 2 Eric : Zemmour et Nhaulau 1


Karim Achoui - Avocat a abattre - on n'est pas couché
par CyberPeople

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Karim Achoui - Avocat a abattre - on n'est pas couché
par CyberPeople

Cet autre acteur d'un drame, à large spectre social et culturel, d'une trame qui a l'exclusion en toile de fond. Comme lui a proposé Karl Zero de faire du cinéma en l'accueillant sur le plateau de BFM, le sulfureux avocat est tellement photogénique qu'il fait, dirait-on, des jaloux. La délectation de Karim dans les médias avec rébellion, charisme et sérénité tous plus qu'attachants qu'arrogants, rayonne d'un tact invisible sur biens des tronches françaises affidées au pouvoir ou à l'opposition, puisque c'est la politique qui a la première théâtralité, et dont la télé expose journellement des scènes à ses auditeurs. Et c'est l'encombrant et le déplaisant qu'il faut écarter et qu'on passe au lynchage... La solitude du coureur de fond, disent les adages des commentateurs !

Le maître parmi le barreau parisien, qu'est ce français de la catégorie des « Zizous », ne sait lui-même pas en dehors de sa généalogie, pourquoi s'acharne-t-on à le présenter en l'homme de main de la pègre ? Et le roi du football français aussi. Zinedine Zidane a fait l'objet d'un livre le considérant un mafieux, tiens lui-aussi. Sans que quelqu'un rétablisse le profil de retenu qu'on lui connaît, qu'un timide qui évite les pléthores de caméras.... UN AUTRE ARTICLE ZIZOU ET DATI !

L'affaire du téléphone livré au malfrat et qui aurai servi dans son évasion, l'une des plus spectaculaires évasions qui a eu lieu ces dernières années en France et qui est un autre sujet, est l'un des plus fumants simulacres pour désigner au châtiment bannissant le parvenu. L'objet dit « portable » est tellement anodin, tant que ce n'est pas une arme, comme l'indice entier et probable ! A-t-on des preuves et mêmes les plus réfutables concernant une complicité quelconque avec le moyen en question qui a permis au truand de faire la belle avec un détonnant fracas ? D'ailleurs y-aurai-t-il une infraction d'avoir un téléphone, de l'offrir et la prison en prive juridiquement les détenus d'en détenir.

A part et de part les patronymes Karim Achoui qui assurent qu'il est « beur », donc n'a pas le droit à l'ascension sociale même en empruntant les escaliers, il y a un diktat à faire goûter l'endurance comme ce fut le cas du judoka d'un autre arabe Jamal Bourras qui a accusé la fédération française de judo . Comme l'a scandé Lepen en « Ben Gaudin », il n'y a pas de place de maire, ou bien avocat tel qu'il officie, de la ville phocéenne à un citoyen d'ascendance beure. Ce citoyen-là est bien un reliquat de la mémoire trouble. Celle qui fait penser à moult traitements ignobles et de tenaces exclusions.

Dans son ouvrage « Un avocat à abattre » il accuse nommément un autre commissaire, de la BREC, autre que celui qui a des liens familiaux avec son ex. épouse, de vouloir sa peau ! Rien que ça, comme curiosité ? La parution est due à un vice de forme qu'à l'instauration de la liberté d'expression envers celui qui dérange, c'est pour un praticien de la blouse noire c'est un jeu que son droit à la parole soit restreint. Karim Achoui, dans son livre, révèle l'existence d'une lettre de menace qui aurait été interceptée par l'Administration pénitentiaire. Terranova y demanderait au commissaire de le faire sortir de prison, sous peine de le faire plonger avec lui.

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Il fait de l'ombre le prénom « Karim » qui littéralement signifie généreux en langue arabe. Surtout quand le présumé tireur, selon la presse, qui a failli l'atteindre de 3 balles le 21 juin 2007 est un « ripou » version milieu, c'est-à-dire « un indic ». Et si son ex-épouse est à la fois belle-fille d'un commissaire et sœur d'un autre repris de justice, l'imbroglio devient l'épisode du dénouement. La justice qui a cette fois un bien gros poisson, qui a vocation d'éclairer la précédente péripétie de la tentative de meurtre dans les règles du milieu.

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La plus redoutée des hypothèses est que Ruddy Terranova, le soupçonné qui menace de prendre publique son implication, disparaisse ! Et pour l'outil du téléphone, c'est bien ce dernier qui utilisa 2 jours de suite son appareil pour contacter entre le 19 mai et le 16 décembre 2007 pas moins de 310 appels ont été passés entre le policier et son indic le commissaire avec il était de mèche, à partir des parages, boulevard Raspail à Paris, où se trouve le bureau de l'avocat Karim Achoui. Selon le policier qui a relevé que Terranova appartient à son réseau d'indics, le truand lui fournissait des renseignements très précis sur un projet d'attaque de dabistes (convoyeur de fonds).

L'avocat a comparu le 6 octobre, pour « complicité d'évasion » au côté de son ancien client, le braqueur Antonio Ferrara. On se demande si la pièce à conviction, du portable de téléphonie, existe dans le dossier ? En novembre 2005, l'avocat avait été mis en examen, pour "complicité d'évasion" en faveur d'un de ses clients, Antonio Ferrara, le "roi de la belle", figure du milieu hexagonal. Mais rien n'avait pu être prouvé. Et ses démêlés avec la justice sont plus anciens, Me Achoui n'est pas un inconnu pour les services de police. Une perquisition a été menée au cabinet de l'avocat par les enquêteurs. Il avait été entendu dans le cadre de l'enquête sur la mort en 2000 d'un de ses clients, Antonio Lagès. La police avait alors suspecté la famille Hornec - des figures de la grande criminalité -, qui louait également les services de Me Achoui.

« Un avocat à abattre », Le Cherche Midi. Le Cherche Midi (sept. 2008) ISBN 2749112982 - ISBN-13 9782749112985

Karim Achoui : le polar dans la peau !


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